Si l’on fait exception de Catherine McKenna, la nouvelle ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, les bras droits du nouveau premier ministre canadien qui risque de se faire le plus entendre autour de la planète sont Stéphane Dion nommé ministre des Affaires étrangères et la nouvelle ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau.
L’un est un politicien chevronné qui pourrait ramener l’image internationale traditionnelle du Canada comme un pays prêt à écouter les autres nations et l’autre est une nouvelle venue qui pourrait injecter plus de fraicheur dans notre façon d’aider les nations plus pauvres.
Dans la cour avant de Stéphane Dion
M. Dion devrait pouvoir jouer un rôle central dans des conférences internationales, notamment pour les questions environnementales où il s’est distingué internationalement comme fin négociateur capable de rapprocher les nations de lors de grande rencontre internationale.
Les enjeux de sécurité, la crise syrienne et la place du Canada aux Nations Unies sont d’autres dossiers sur lesquels le nouveau ministre devra se pencher.
La nouvelle ministre, Marie-Claude Bibeau en compagnie de son chef, Justin Trudeau
Les défits au-devant de Marie-Claude Bibeau
La nouvelle ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau affirme avoir eu toute une surprise lorsqu’elle a appris il y a une semaine qu’elle accéderait au conseil des ministres.
« Après quelques mots de politesse de part et d’autre, M. Trudeau m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : J’aimerais que tu sois ma ministre du Développement international […] C’est un grand coup au coeur, c’est une grande responsabilité », a-t-elle ajouté.
Le moment de surprise passé, elle devra tenté de rebâtir le programme canadien d’aide internationale sérieusement secoué depuis 5 ans par un virage mercantiliste où le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait aboli la mondialement célèbre Agence canadienne de développement international ( ACDI) et arrimé une large part de l’aide internationale à l’obligation de fournir en retour des retombées économiques aux entreprises canadiennes.
Économiste de formation, Marie-Claude Bibeau a commencé sa carrière à l’Agence canadienne de développement international (ACDI) comme étudiante aux stages coopératifs.
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