Une note à caractère raciste envers madame Sharon Land Fisher, glissée dans le cadre du miroir de la salle de bain de sa chambre au YM/YWCA d'Ottawa. La police fédérale canadienne fera enquête.

Une note à caractère raciste envers madame Sharon Land Fisher, glissée dans le cadre du miroir de la salle de bain de sa chambre au YM/YWCA d'Ottawa. La police fédérale canadienne fera enquête.
Photo Credit: Sharon Land Fisher

Même aujourd’hui en 2015 on entend encore des « Saleté d’Indiens »

Le racisme latent des Canadiens envers les Premières Nations est toujours très présent dans l’anonymat des messages haineux.

Une femme de la nation anishnabe (les Algonquins se désignent part ce nom qui signifie «être humain issu de la terre » qui logeait durant quelque temps à la résidence du YM et YWCA d’Ottawa  a reçu des notes haineuses scribouillées sur des bouts de papier. On pouvait y lire des propos écrits en anglais tels « Les Indiens sont dégoûtants » ou encore « stupide et sale Indienne ».

Sharon Land Fisher

Sharon Land Fisher

Qu’à cela ne tienne cette dame, Sharon Land Fisher affirme que ces marques d’une triste réalité encore très présente au Canada lui font prendre conscience avec encore plus d’acuité de l’importance d’aller de l’avant dans toutes les formes possibles de conscientisation des réalités sociales et culturelles des Premières Nations au Canada, qu’il s’agisse de réalités locales ou nationales.

Bien que nous soyons en 2015, que la nouvelle ministre de la Justice au Canada soit elle-même amérindienne – Jody Wilson-Raybould, est une descendante des peuples Musgamagw Tsawataineuk et Laich-Kwil-Tach qui font partie des Kwakwaka’wakw, connus également sous le nom des peuples parlant le Kwak’wala. Elle est membre de la Nation We Wai Kai – il reste que le chancre du racisme est toujours très présent ici même au Canada.

Pour en savoir plus:

Anisnabe

Kwakwaka’wakw

RCI avec CBC (service en langue Cri)  et le blogue de Cardinal Communications

Catégories : Autochtones, Société
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