Et la planète n’a pas fini de suer!
En 2016 El Nino continuera de réchauffer la Terre selon le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Michel Jarraud.
Mais revenons à l’année qui s’achève. Si la tendance se maintient, elle sera cataloguée comme l’année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète, franchissant le seuil que constitue un réchauffement de un degré Celsius par rapport à l’époque préindustrielle.
L’OMM précise aussi que les années 2011 à 2015 représentent la période quinquennale la plus chaude jamais enregistrée.
Si le phénomène El Nino a sa part de responsabilité, le réchauffement mondial provoqué par l’activité humaine aussi.
En ce qui concerne El Nino, l’épisode actuel est l’un des plus importants jamais constaté et il devrait se faire sentir pendant encore quelques mois, provoquant inondations et canicules.
Quant aux gaz à effet de serre engendrés par l’activité humaine, si rien n’est fait pour en limiter les émissions, nous pourrions assister à une augmentation de 5 à 6 degrés Celsius des températures moyennes mondiales, avec les conséquences graves que l’on peut imaginer : pluies diluviennes, vagues de chaleur, sécheresse, tempêtes, etc.

Du 30 novembre au 11 décembre, la conférence internationale sur le climat (COP21) réunira les leaders de la planète à Paris. Les discussions porteront sur les objectifs à atteindre pour limiter à 2 degrés au-dessus du niveau d’avant l’industrialisation du globe le réchauffement de la planète.
Selon Michel Jarraud, de l’Organisation météorologique mondiale, « l’humanité dispose des connaissances et des outils nécessaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre qui sont à l’origine du changement climatique. »
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