148,2 millions de livres de sirop ont été produits en 2016, soit 23 % de plus qu’en 2013, une autre année record.
Des conditions météorologiques exceptionnelles ce printemps, soit du gel la nuit et des températures au-dessus du point de congélation le jour ont permis aux érables de produire une grande quantité d’eau.
Une fois concentrée par ébullition, cette eau a produit des millions de livres de sirop, dont la grande majorité (80 %) sera exportée dans 53 pays.
Les premières coulées ont eu lieu dès la troisième semaine de février dans le sud du Québec alors que dans les régions plus froides, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, dans l’est de la province, les érables ont coulé jusqu’au début mai.

Le saviez-vous?
Même si le système métrique est implanté au Canada depuis plus de 40 ans, le sirop d’érable est toujours vendu à la livre pour répondre aux impératifs de ses principaux acheteurs, les Américains, qui utilisent toujours le système impérial.
Si la plus grosse érablière au monde est installée dans la province du Nouveau-Brunswick, c’est au Québec que le sirop d’érable est majoritairement produit avec 74 % de la production mondiale.
L’Ontario en produit également un peu pour une production canadienne totale de 78 % de la récolte mondiale.
Le reste est produit dans quelques états du nord des États-Unis.

Les érables
Il existe environ 150 espèces d’érables, dont 13 sont indigènes en Amérique du Nord et 10 au Canada, mais ceux que l’on utilise pour récolter l’eau d’érable sont l’érable à sucre (Acer saccharum) qui donne l’eau la plus sucrée et l’érable rouge (Acer rubrum), communément appelé le sirop de plaine, qui donne une sève moins abondante et moins sucrée.
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