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Le Kayris, le gyro-x développé au Québec

Le Kayrys, un drone « made in Canada » s’apprête à décoller

La compagnie montréalaise SlidX vient de mettre au point le Kayrys, un Gyro-X8, c’est-à-dire un aéronef multirotors à pales fixes bénéficiant de la technologie des drones et d’une aile en forme de triangle isocèle (delta). Cet appareil de grande capacité, qui peut servir tant pour le transport de colis que pour la collecte de données, est l’une des dernières innovations dans un secteur en pleine effervescence.

Le marché du drone au Canada oscillerait entre 100 et 260 millions de dollars sur dix ans, selon une étude réalisée en 2014 par Systèmes télécommandés Canada. Le nombre de permis accordés pour leur utilisation par le ministère des Transports a connu une incroyable hausse de 485 % entre 2012 et 2014. Quant à la quantité d’entreprises canadiennes exploitant des aéronefs sans pilote à bord, elle a plus que triplé depuis 2008. Et l’offre pour ces entreprises ne fait que s’enrichir.

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Les concepteurs du Kayrys espèrent le commercialiser au 4e trimestre de l’année 2016

Le nouveau venu montréalais

Le Kayrys, le nouveau-né de la jeune compagnie montréalaise SlidX Inc. se démarque notamment par sa grande autonomie et sa capacité de transporter une charge maximale de 13 kg. D’une envergure de 2,67 mètres, le drone dispose de 8 pales fixes et pèse 23 kg. Son rayon d’action, de 100 km à 120 km, lui permet d’être utile aussi bien pour le transport du matériel médical et des marchandises que pour la collecte de données.

Comme l’explique Gary Chorostecki, l’un de ses concepteurs du Kyarys, le drone reflète les préoccupations environnementales, morales et éthiques de SlidX.

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Le Kayrys peut servir, entre autres choses, au transport, à la collecte et au partage de données © SlidX

Des avantages de plus en plus reconnus

Avantagés par l’absence d’équipage humain, les drones bénéficient de leur dimension et de leur maniabilité pour mener à bien des opérations efficaces à petite échelle. A priori limités par l’approvisionnement en énergie, des drones « longue endurance » disposent de plus en plus d’une autonomie appréciable, pouvant aller dans certains cas à 40 heures. De grandes entreprises comme Amazon.com, Walmart, UPS ou DHL envisagent de s’en servir pour des livraisons de colis aux clients.

Les Emirats arabes unis disposent déjà d’un drone consacré à la livraison de documents et de colis officiels. D’autres comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande s’apprêtent également à en faire usage.

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