Les principaux obstacles à l’entrepreneuriat, selon les personnes interrogées, sont les coûts de démarrage (46 %) et la stabilité globale (39 %).

Les principaux obstacles à l’entrepreneuriat, selon les personnes interrogées, sont les coûts de démarrage (46 %) et la stabilité globale (39 %).
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Lancer son entreprise et être son patron : le nouveau rêve des Canadiens et encore plus des Québécois

L’idée de créer sa propre entreprise est très présente chez les Canadiens. 74% des Canadiens et 83% des Québécois aimeraient devenir leur propre patron. C’est ce que révèle un sondage Angus Reid, commandé par Kumon Canada. 61% des Québécois choisiraient de fonder une entreprise s’ils perdaient leur emploi.

Ce sondage confirme la naissance depuis une dizaine d’années d’une tendance de fond et le rêve de plus en plus de Canadiens et des plus jeunes tout particulièrement de se lancer en affaire.

Même les employés salariés qui sont de plus en plus appelés à devenir des travailleurs autonomes à l’intérieur de leur organisation rêvent de devenir leur propre patron puisqu’on leur demande déjà souvent au travail de démarrer de nouveaux projets.

Du rêve à la réalité

Si plusieurs caressent ce rêve, tous ne tentent pas activement de concrétiser leur projet entrepreneurial. La Fondation de l’entrepreneuriat en collaboration avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale indique cependant que le nombre de Québécois ayant des intentions concrètes de se lancer en affaire est passé de 7% en 2009 à un peu plus de 20% en 2015.

«On est en train de voir un changement de culture au Québec, analyse Gabriel Chirita qui est directeur de la recherche et du transfert de connaissances à l’IEBN. La création d’entreprise est ainsi passée de quelque chose qui était toléré à quelque chose qui est maintenant valorisé particulièrement chez les 18 à 34 ans.

Être son propre patron! – 6:06

Pourquoi pas des entreprises sans patron ?

L’idée n’est pas nouvelle, elle porte même un nom : l’holocratie ou l’holacratie. En Europe, aux États-Unis et maintenant au Canada, certaines entreprises par soucis financiers et d’efficacité accrue vont maintenant jusqu’à faire « sauter » les patrons.

De jeunes entreprises d’ici commencent à adopter cependant certains principes de l’holacratie. C’est le cas de Horse & Cart, petite agence de publicité montréalaise qui compte quatre employés et une dizaine de pigistes.

Pour Brendan Tully Walsh, cofondateur de l’agence, la transition vers le modèle holacratique permet à ses employés de s’impliquer davantage dans leurs tâches et de prendre des initiatives.

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Évoluer dans un environnement de travail sans patron ni titres? C’est possible dans certaines entreprises, de plus en plus nombreuses, qui ont décidé d’abandonner la hiérarchie traditionnelle.

Un travailleur en culottes courtes Photo Credit: iStock

Un travailleur en culottes courtes
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RCI avec la contribution de Sandra Gagnon, Arnaud Decroix, Phlippe Marcoux et Catherine Lachaussée de Radio-Canada

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