Une Canadienne de 24 ans, Megan Couto, s’est retrouvée lundi à la tête de la garde royale de la reine Élisabeth II. Elle est devenue la première femme à officier en tant que capitaine de la garde, chargée de protéger les palais de Buckingham et de St. James à Londres.
AFP
Casque blanc sur la tête, uniforme rouge sur le dos et sabre à la main, Megan Couto a dirigé pour la première fois la célèbre relève de la garde, cérémonie mondialement connue qui, quatre fois par semaine, attire des milliers de touristes devant le palais de Buckingham.
La reine avait invité le Canada à envoyer des troupes pour assumer les fonctions de cérémonie en 2017 – une façon de marquer les 150 ans du Canada ce 1er juillet. La capitaine Megan Couto a ainsi mené quelque 40 soldats canadiens pendant le changement.
La Torontoise s’est jointe aux Forces armées en 2010. Membre du 2e bataillon de l’infanterie légère canadienne Princess Patricia, basée au Manitoba, elle a aidé la province de la Saskatchewan à combattre des incendies de forêt en 2015.
Nerveuse, mais fier
Très nerveuse avant ce moment historique, elle s’est surtout déclarée ravie d’avoir l’honneur de commander la garde de la reine, dont la responsabilité a été provisoirement confiée au 2e bataillon de l’infanterie légère pour célébrer le 150e anniversaire de la Confédération.
Témoignage en anglais de Megan Couto recueilli par CBC
Aide-mémoire…
– La reine Élisabeth II est monarque du Royaume-Uni, du Canada et de 14 autres pays, dont l’Australie, la Jamaïque et la Nouvelle-Zélande. – Des soldats d’élite protègent le monarque depuis que le roi d’Angleterre Henri VII a introduit le corps de la garde rapprochée du souverain en 1509.
La garde royale est l’une des attractions qui plaisent aux touristes qui aiment la prendre en photo
Les soldats, avec leurs tuniques rouges, leurs pantalons noirs et leur chapeau à poils d’ours, sont tenus de rester impassibles et de ne pas communiquer avec le public.
Cependant, il y a déjà eu quelques précédents comme cette fois en 2015 où un homme a réussi à faire perdre sa contenance à un de ces gardes.
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