Le béluga du fleuve est officiellement considéré comme espèce en voie de disparition
Photo Credit: Radio-Canada

Attention danger : de plus en plus d’espèces menacées et cela va en s’accélérant

« Vous avez sûrement entendu parler de la rainette faux-grillon. Il y a aussi le caribou de la Gaspésie dont il ne resterait que 100 individus. Il y a aussi la harde de Val-d’Or, ce caribou forestier dont il ne resterait qu’une vingtaine d’individus que l’on voulait transférer en entier dans un zoo à Saint-Félicien. Ça ne se fera pas grâce à des pressions qu’on a faites, car c’est une espèce parapluie. Nous avons au Québec des espèces qui sont menacées et qui demandent une intervention pour préserver leur habitat. »

Christian Simard, directeur général, Nature Québec

Le cœur du mandat de Nature Québec c’est d’œuvrer à la conservation de la nature, au maintien des écosystèmes essentiels à la vie et à l’utilisation durable des ressources.

Nature Québec souscrit aux objectifs de la Stratégie mondiale de conservation de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont il est membre.

L’organisme regroupe plus de 50 000 sympathisants, donateurs et membres individuels et plus d’une centaine d’organisations affiliées.

Le réchauffement climatique causé par l’activité humaine et notre grande dépendance au carbone et à toute l’économie qui en découle créent des tensions terribles sur des écosystèmes, des tensions qui ont un impact sur l’extinction de certaines espèces.

Le ginseng à cinq folioles, espèce en danger au Québec (Sepaq)

La rainette faux-grillon

« Lorsqu’il y a accroissement rapide de perte d’espèces, animales ou végétales, c’est la survie de l’humanité qui est en cause. »

Au Québec, le plus impressionnant se vit dans le Saint-Laurent, dans son estuaire et dans le golfe où le réchauffement climatique et la perte d’oxygène dans l’eau créent d’énormes pressions sur la biodiversité. Et quand on ajoute l’augmentation du trafic maritime, on accroît encore les pressions et les dangers. Songeons seulement aux nombreuses baleines mortes cet été dans le golfe.

Christian Simard (Nature Québec)

Une responsabilité individuelle, prise en petit nombre, aussi louable soit-elle, n’a pas beaucoup d’influence si elle n’est pas traduite en politiques publiques, en gestes publics. Le grand défi aujourd’hui, c’est de changer de modèle économique, quitter celui qui est basé sur l’économie du carbone. »

Christian Simard, directeur général de Nature Québec, brosse un portrait préoccupant de la situation québécoise des espèces en danger.

Écoutez

Pour en savoir plus :

Une espèce parapluie ou espèce paravent est, en écologie une espèce dont l’étendue du territoire ou de la niche écologique permet la protection d’un grand nombre d’autres espèces si celle-ci est protégée.

Avril 2017: Projet de relocalisation de la harde de Val-d’Or

Juin 2017: Les caribous de Val-d’Or ne seront pas accueillis au zoo de Saint-Félicien

Le caribou forestier au Canada

Le ginseng à cinq folioles 

Protection des bélugas à Cacouna

En complément : quelques images en pleine nature

Catégories : Environnement et vie animale, Politique
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