« Depuis près de 50 ans, le Forum économique de Davos est le catalyseur d’initiatives mondiales, de changements historiques, de percées industrielles, d’idées économiques nouvelles et de dizaines de milliers de projets et de collaborations ».

Davos, Suisse (Facebook)
S’ouvre ces jours-ci à Davos dans les Alpes suisses la 48e édition du Forum économique mondial.
À chaque début d’année, cette commune du canton des Grisons dans la haute vallée de la rivière Landwasser voit arriver les dirigeants de la planète et des décideurs économiques de partout.
Construire un avenir commun dans un monde fracturé
Tel est le thème de l’édition 2018 du Forum économique mondial, un thème qui s’inscrit dans la philosophie du gouvernement canadien qui espère que la croissance économique que connaît le pays puisse être profitable à tout un chacun.
Le premier ministre canadien à Davos
C’est avec cette volonté affichée que le premier ministre Justin Trudeau se rend au Forum économique mondial.
Entre ses quêtes d’investissements, il fera aussi la promotion de l’ouverture des marchés et du partage des richesses.
Quelques points forts
Les dirigeants et autres participants à Davos cette année pourront « vivre la vie d’un réfugié pour une journée » ou encore découvrir comment les objectifs de l’Accord de Paris sur les changements climatiques peuvent être atteints et côtoyer des leaders africains.
Et puis il y aura Donald Trump
Croyez-vous que le thème de l’édition 2018 du Forum économique mondial de Davos, « Créer un avenir commun dans un monde fracturé », apparaisse un jour sur le fil Twitter du président américain?
En fait, M. Trump arrive à Davos avec un seul thème : « America First ». Et il sera le dernier de tous les leaders présents à prendre la parole, après ceux de l’Inde, de la France et du Canada.
Oxfam international et les revenus des plus nantis
C’est une révélation qui n’étonne pas vraiment. Mais, quand le cynisme dépasse l’entendement, ce constat est douloureux… et tellement vrai!
« Le patron d’une des cinq plus grandes entreprises mondiales du secteur de la mode ne met que quatre jours à engranger l’argent que gagnera pendant toute sa vie un Bangladais qui travaille dans une usine de textiles. »
On cherche par cette affirmation à placer les inégalités mondiales au cœur des discussions du Forum économique mondial.
Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam International
« L’explosion du nombre de milliardaires ne témoigne pas d’une économie en santé, mais plutôt de l’échec du système économique. Ceux qui fabriquent nos vêtements, assemblent nos téléphones ou cultivent notre nourriture sont exploités pour garantir que nous ne manquerons jamais de biens abordables et pour engraisser les profits des entreprises et des investisseurs milliardaires. »
Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam international
82 % et 1 %
Dans ce rapport rendu public à la veille de la rencontre, Oxfam souligne que 82 % de la richesse générée l’an dernier a été remise au 1 % des gens les plus riches de la planète, tandis que la moitié la plus pauvre de l’humanité, soit 3,7 milliards de personnes, n’a profité d’aucune amélioration de son sort et que la richesse des milliardaires a cru de 1 3% depuis 2010, soit six fois plus que le salaire moyen d’un ouvrier, et qu’un nouveau milliardaire est apparu tous les deux jours pendant l’exercice qui s’est terminé en mars 2017.
Les conclusions d’Oxfam sont tirées d’une étude de la banque Crédit Suisse et de la liste des milliardaires du magazine Forbes.
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