Au pays la juridiction de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), quant à la surveillance des produits, se limite surtout aux entreprises qui détiennent une licence fédérale et on surveille surtout le commerce international.
Sylvain Charlebois, expert en distribution et politique agroalimentaires, explique que les rappels alimentaires sont volontaires au Canada.
« Au Canada comme aux États-Unis on a un système de rappel volontaire, autrement dit c’est l’entreprise qui enclenche le processus et l’agence agit à titre de « supporter ». Une agence va qui communiquer à la population s’il y a un problème qui émane d’une entreprise. »
Comment l’ACIA se compare-t-elle sur ce point à ce qui se fait ailleurs dans le monde? En Asie et en Europe, les sites web sont plus interactifs et faciles d’utilisation qu’au Canada.
Maryse Jobin revient sur le rôle et l’accessibilité de l’ACIA avec Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de gestion à l’Université Dalhousie.
ÉcoutezSylvain Charlebois invite d’ailleurs les gens à visiter le site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour constater que la cueillette d’information par rapport à un rappel précis est un exercice laborieux.
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