Pour souligner l’impressionnante contribution des femmes cinéastes à l’histoire du 7e art, la Cinémathèque québécoise propose un cycle estival comprenant plusieurs chefs-d’œuvre tournés aux quatre coins du monde.
Jusqu’au 26 août, le cycle intitulé Femmes, femmes propose un bon nombre de productions, notamment des classiques comme Molière d’Ariane Mnouchkine et Lady Chatterley de Pascale Ferran. Il est aussi question des pionnières qui ont tracé la voie très tôt dans l’histoire du cinéma. On pense à l’immense Ida Lupino, la première réalisatrice derrière un film noir : The Hitch-Hiker (1953). Au Québec, les talentueuses cinéastes Mireille Danserau ou Anne-Claire Poirier se sont avérées de véritables visionnaires.
Bande-annonce du film La Capture de Carole Laure
De la science-fiction aux œuvres intimistes en passant par la comédie, la Cinémathèque s’ouvre sur un siècle de pellicule illustré par la projection de 100 films, dont certaines perles trop longtemps restées méconnues. Les grandes artistes contemporaines (Virginie Despentes, Agnès Varda) côtoient des personnalités injustement oubliées comme Euzhan Palcy, Liliana Cavani et Lina Wertmuller. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les sensibilités. Soulignons la reprise de Near Dark de l’Américaine Kathryn Bigelow, qui demeure aujourd’hui la seule femme lauréate de l’Oscar de la meilleure réalisation avec Démineurs.
Les réalisatrices du Québec sont bien représentées. On retrouve Sophie Deraspe (Les signes vitaux), Micheline Lanctôt (Deux actrices), Carole Laure (La capture) ou Léa Pool (À corps perdu). En plus de la présentation en version restaurée des films Marie s’en va-t-en ville de Marquise Lepage et du Dernier havre de Denyse Benoit, le cycle comprend une rétrospective sur le travail de Tahani Rached.
Le cycle Femmes, femmes se poursuit à la Cinémathèque québécoise jusqu’au 26 août.
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