Selon un indice mondial établi par deux ONG européennes, Concern Worldwide et Welthungerhilfe, 124 millions de personnes souffrent de faim dans le monde.
La faim atteint des niveaux préoccupants dans plus de 60 pays. Au moins 151 millions d’enfants souffrent d’un arrêt de leur croissance et 51 millions de dépérissements. La réalité est grave dans plusieurs pays africains et asiatiques, notamment au Yémen, au Tchad, en Sierra Leone et à Haïti.
D’autres nations, comme la Somalie, la Syrie et le Burundi, inquiètent les organisations humanitaires. Mais c’est en République centrafricaine que la situation est la plus alarmante avec un taux de dénutrition à 61,8 %.
Malgré ces chiffres dramatiques, l’indice mondial de la faim s’est amélioré de 2000 à 2018. Il a reculé de 29,2 à 20,9 %. Plusieurs progrès ont été relevés au Rwanda, au Bangladesh, en Éthiopie ou au Sri Lanka.
« L’action conjuguée de la communauté internationale, des gouvernements et de la société civile est nécessaire pour affronter la crise alimentaire dans les régions du monde où la situation est encore alarmante. Mais répondre à l’urgence ne suffit pas : il faut augmenter les investissements et promouvoir les programmes de développement à long terme », a souligné la directrice générale de Cesvi, Daniela Bernacchi, au cours d’une conférence couverte par l’AFP.
En 2015, la communauté internationale a adopté des objectifs mondiaux de développement durable afin d’améliorer la vie des individus d’ici à 2030. L’un des objectifs de la Faim Zéro vise à assurer la sécurité alimentaire aux populations. Les ONG rappellent que parmi les 79 pays inclus dans le classement, seuls 29 l’atteindront l’objectif.
Avec l’AFP
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