Les travaux de chercheurs britanniques viennent de mettre en corrélation la pollution et la taille du cœur humain. Les particules fines relâchées dans l’atmosphère seraient responsables de l’élargissement des ventricules du cœur, ce qui provoquerait les premiers symptômes de l’insuffisance cardiaque.
Trouvées en grand nombre dans les centres urbains, ces microparticules de 10 à 0,25 micromètre de diamètre en suspension dans l’air sont pour la plupart rejetées par les gaz d’échappement des moteurs de voiture.
Les émanations toxiques peuvent aussi être le résultat d’activités industrielles ou des rejets agricoles lors de l’utilisation des engrais. Présente tous les mois de l’année, surtout dans les grandes villes du pays, la pollution en particules fines peut atteindre des taux préoccupants durant les vagues de chaleur en été et pendant la saison hivernale.
En analysant pendant cinq ans les données de 4000 volontaires adultes n’ayant pas de problème cardiovasculaire, les chercheurs ont réussi à démontrer l’augmentation des ventricules pouvant aller jusqu’à 1% de leur volume selon les concentrations en particules fines.
Même si les médecins ont toujours de la difficulté à prouver un lien clair entre mortalité et pollution atmosphérique, la communauté scientifique appelle les pouvoirs publics à prendre en compte les conséquences encore trop mal connues des particules fines sur la santé humaine. Des chercheurs de Taïwan ont en effet publié les résultats d’une autre étude dans le Journal of Investigative Medicine expliquant que les particules fines pourraient aggraver le risque de développer des cancers dans la cavité buccale.
Les problèmes de qualité de l’air tels que le smog et les pluies acides sont le résultat du rejet de polluants dans l’atmosphère. La majorité de ces polluants est générée par l’activité humaine, notamment le transport, l’utilisation de combustibles pour l’électricité, le chauffage et l’industrie. Les polluants de sources naturelles telles que les feux de forêt peuvent parfois être importants. Ces polluants atmosphériques ont des effets néfastes sur la santé et l’environnement.
Les indicateurs sur la qualité de l’air présentent des moyennes annuelles de cinq principaux polluants atmosphériques pour le Canada et pour cinq grandes régions. La comparaison de ces moyennes par rapport aux normes canadiennes de qualité de l’air ambiante n’est fournie qu’à titre d’information. Une valeur de moyenne qui se situe sous la norme ne signifie pas que les niveaux de concentration d’un polluant de l’air sont en deçà de la norme dans toutes les régions du Canada.
Source : Gouvernement du Canada

Pourcentage des émissions à l’échelle du Canada (Crédit : Gouvernement du Canada)
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