« Nous sommes, nous serons » scandaient quelques milliers de Franco-Ontariens sortis dans la rue pour s’opposer aux compressions du gouvernement conservateur de Doug Ford.
Les manifestants ont pris part à une quarantaine de rassemblements pour dénoncer les compressions aux services en français de cette province voisine du Québec et qui compte plus de 600 000 francophones.
C’est à Ottawa, la capitale fédérale située en Ontario, que la plus grande manifestation a eu lieu. Elle a réuni 5000 participants au monument canadien pour les droits de la personne.
Les Franco-Ontariens ont dû se battre devant les tribunaux à plusieurs reprises dans le passé pour leurs écoles primaires et secondaires, pour leurs collèges, et aussi pour y garder ouvert le seul hôpital francophone.
La résistance se penche sur ses options juridiques
L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) se penche déjà sur la marche à suivre dans les prochaines semaines et n’écarte pas la possibilité de recourir aux tribunaux.
Son directeur général, Peter Hominuk, explique que Doug Ford a encore le temps de faire marche arrière quant au projet de loi de son gouvernement pour mettre fin, entre autres, à la réalisation de l’Université de l’Ontario français à Toronto, la métropole canadienne.
Si le gouvernement Ford persiste à vouloir réduire les services aux francophones de sa province, l’AFO se dit prête à lancer une contestation judiciaire.
Avec des informations de La Presse canadienne et de Radio-Canada
En complément
Où était Caroline Mulroney le jour des manifestations? (Radio-Canada)
Ford n’a rien compris (éditorial de Brian Myles, Le Devoir)
How Ontario’s francophones are teaching Doug Ford a French lesson | CBC News
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