Des centaines de camionneurs prennent part à un convoi à Nisku en Alberta, le 19 décembre dernier, pour appuyer l'industrie pétrolière et gazière. (Trevor Wilson/CBC)

L’Alberta sous pression : les manifestants propipelines pourraient venir paralyser Ottawa en 2019

Des manifestants ont poursuivi samedi, dans les Prairies canadiennes, leurs attaques contre le premier ministre canadien Justin Trudeau affirmant que Ottawa n’entend pas la détresse du secteur du pétrole des Prairies un convoi de centaines de camions ira paralyser en février la capitale canadienne en 2019.

Selon la police, un convoi de camions à Medicine Hat, dans le sud de Alberta, a attiré 650 véhicules la fin de semaine dernière. Il y a presque deux semaine, un événement similaire a regroupé plus d’un millier de véhicules lourds à Nisku, au sud d’Edmonton, la capitale de l’Alberta,

De nombreux rassemblements et convois de camions ont été organisés en Alberta et en Saskatchewan au cours des dernières semaines pour protester contre une série de mesures et de décisions qui rendent ou rendront la construction de pipelines plus difficile au pays.

Chad Miller, du groupe « Oilfield Dads », a expliqué à une foule se sympatisants rassemblée dans la ville de Rocky Mountain House, aux pieds des montagnes rocheuses que la province de l’Alberta souffre de sa « pire récession » depuis une génération et que celle-ci s’est transformée en « dépression » en raison de la faiblesse des prix du pétrole, exacerbée par le manque de capacité dans les pipelines pour acheminer le pétrole produit en Alberta.

Photo : CBC

La pression s’accroît en Alberta alors que les prix du pétrole languissent

Le pétrole de l’Alberta est enclavé parce que trois projets de pipeline se sont trouvés tour à tour embourbés dans des disputent politiques ou environnementales.

Il n’y a pas aussi suffisamment de trains pour transporter tout le pétrole brut produit.

Il y a 175 milliards de barils de pétrole dans le sous-sol albertain, soit la 3e réserve du monde, après celle de l’Arabie saoudite et du Venezuela.

En 2014, la quantité de pétrole tirée des sables bitumineux atteignait 2,2 millions de barils par jour, c’est-à-dire 25 barils à la seconde.

RCI avec la contribution de La Presse Canadienne

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Catégories : Économie, Environnement et vie animale, Politique
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