Le combat pour une rémunération adéquate dans les emplois où l’on retrouve davantage de femmes n’est pas encore gagné dans le secteur public au Québec.
C’est ce que conclut l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) dans une étude publiée cette semaine.
François Desrochers est l’auteur de l’étude Inégalités de rémunération entre les hommes et les femmes au Québec : l’impact de la ségrégation professionnelle du secteur public.
« Une personne qui fait la même tâche dans une société d’État comme Hydro-Québec ou Loto-Québec gagne en moyenne 23 % de plus que celle qui travaille en éducation ou dans un établissement de santé et de services sociaux […] Il est temps de reconnaître ces emplois à leur juste valeur. »
Maryse Jobin a posé quelques questions à ce sujet à François Desrochers, auteur de l’étude et chercheur associé à l’IRIS.
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François Desrochers est chercheur associé à l’IRIS (Institut de recherche et d’informations socioéconomiques). Crédit photo Tiburce Perlau
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