Dans une étude dévoilée mercredi par Statistique Canada, plus du tiers des Canadiens pourrait souffrir d’un acouphène.
Appelé également « bruit fantôme », l’acouphène est la perception d’un sifflement ou d’un bourdonnement. Ce trouble de l’audition peut perturber la vie des personnes concernées.
Si l’on en croit l’étude de Statistique Canada, réalisée de 2012 à 2015, 37 % des adultes canadiens (9,2 millions de personnes) ont eu des acouphènes au cours de l’année précédente. Certains cas ont été incommodants chez 7 % de la population avec des répercussions sur le sommeil, la concentration et l’humeur.
L’acouphène, contre lequel il n’existe aucun remède, peut être un irritant temporaire ou un problème de santé qui altère considérablement la qualité de vie. De nombreux facteurs peuvent précipiter l’apparition de l’acouphène, y compris une perte auditive, l’exposition à un bruit intense, d’autres causes otologiques, une blessure ou une maladie neurologique, des troubles dentaires, certains médicaments et certaines maladies infectieuses.
La présente étude résume les nouvelles données sur l’acouphène qui proviennent de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé.
(Source : L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS)
L’organisme fédéral précise que les jeunes de 19 à 29 ans sont beaucoup plus enclins à souffrir d’acouphène (46 %) que les personnes âgées de 30 à 49 ans (33 %) et celles âgées de 50 à 70 ans (35 %).
L’étude explique que les jeunes générations ont tendance à utiliser davantage les casques d’écoute. La musique et les bruits intenses lors d’événements sont également plus susceptibles de toucher les plus jeunes.
Outre l’âge, l’organisme révèle d’autres aspects pouvant favoriser l’acouphène, comme le sexe, le milieu de travail, les activités extérieures ou la santé mentale.
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