Les avancées technologiques en matière d’exploration spatiale se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après l’essai réussi de la Chine, c’est au tour d’une sonde israélienne de bientôt alunir.
Propulsée le 22 février dernier depuis de la base américaine de Cap Canaveral en Floride, Bereshit (genèse en langue hébraïque) est de la taille d’un véhicule. C’est aussi la première sonde de l’histoire à être financée par de l’argent privé par l’entremise de la société à but non lucratif SpaceIL. Cette dernière a développé son module lunaire dans le cadre du concours international Google Lunar X Priz.
Sa construction a pu voir le jour grâce à un partenariat avec Israeli Aerospace Industries (IAI), une des plus importantes sociétés de défense israéliennes. Pour son lancement dans l’espace, la sonde a été installée sur la fusée Falcon 9 de SpaceX, propriété de l’homme d’affaires milliardaires Elon Musk.
L’État hébreu devient ainsi le quatrième pays, après les États-Unis, la Chine et la Russie, à envoyer une sonde sur la surface de notre satellite naturel. Bereshit tournera plusieurs fois autour de la Terre durant six semaines avant de se diriger vers la Lune, dont l’attraction gravitationnelle sera le prélude à son imminent alunissage.
Les prochaines heures seront déterminantes pour la sonde d’une valeur de 136 millions de dollars. Les ingénieurs auront le délicat objectif de la contrôler à distance jusqu’à sa destination finale en évitant un écrasement. Si la manœuvre est un succès, la sonde aura pour mission de mesurer le champ magnétique de la Lune.
(Avec l’AFP)
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