La ministre des Affaires étrangères du Canada Chrystia Freeland a affirmé lundi que le Canada est prêt à ratifier l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). La balle est dans le camp de Mexico et de Washington.
Le 30 novembre 2018, les trois pays signaient le nouvel accord de libre-échange nord-américain. Quelques points d’achoppement empêchaient la ratification de l’accord. Côté canadien, les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium étaient un obstacle qui est désormais levé. D’où l’ouverture d’Ottawa à une ratification rapide. Idéalement, celle-ci devrait avoir lieu avant les élections fédérales de l’automne prochain.
Le Canada tient à ce partenariat qui maintient ouvertes les portes du très lucratif marché nord-américain. En 2017, par exemple, la valeur du commerce trilatéral de marchandises s’élevait à plus de 1100 milliards de dollars américains. Selon Ottawa, le commerce de marchandises entre le Canada et les États-Unis a plus que doublé depuis 1993. Entre le Canada et le Mexique, il a été multiplié par neuf.

Ildefonso Guajardo Villarreal, Chrystia Freeland et Robert Lighthizer, qui dirigeaient respectivement les discussions au nom du Mexique, du Canada et des États-Unis. Photo : La Presse canadienne/Sean Kilpatrick
Rappelons qu’en 1994, avec l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), les États-Unis, le Mexique et le Canada ont créé la plus vaste zone de libre-échange au monde. Du point de vue canadien, cet accord a généré une bonne croissance économique et a amélioré le niveau de vie des habitants des trois pays.
Le Canada considère l’accord avec ses deux voisins du continent comme une base solide pour bâtir la prospérité du pays. Lors de la signature de l’ALENA renouvelé, le secrétaire au Commerce des États-Unis, Robert Lighthizer, et la ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, avaient estimé que « l’ACEUM offrira à nos travailleurs, agriculteurs, éleveurs et entreprises un accord commercial de grande qualité qui donnera lieu à des marchés plus libres, à un commerce plus équitable et à une croissance économique solide dans notre région ».
À Mexico pendant ce temps, on assurait que l’ACEUM « donnera de la sécurité et de la stabilité au commerce du Mexique avec ses partenaires en Amérique du Nord ».
(Source : gouvernement du Canada, RDI)
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