Depuis le 1er juillet, les habitants de l’Île-du-Prince-Édouard ne trouvent plus beaucoup de sacs en plastique à usage unique. La province devient ainsi la première au Canada à bannir ces sacs.
Ces modifications font partie de la Loi sur la réduction des sacs de plastique, qui a commencé sous la forme d’un projet de loi d’initiative parlementaire présenté par Allen Roach, alors député libéral.
Au micro de CBC, l’ancien député explique que l’idée lui est venue après avoir observé la pollution grandissante dans les cours d’eau de l’île.
Quelques exceptions demeurent tout de même
Les nouvelles règles interdisent aux entreprises de l’Île-du-Prince-Édouard d’offrir des sacs de plastique à usage unique à la caisse. Ils sont remplacés par du papier ou des sacs réutilisables. Les entreprises sont maintenant tenues de facturer un minimum de 15 ¢ pour un sac en papier et de 1 $ pour les sacs réutilisables.
Toutefois, les commerces ont le droit à quelques petites exceptions. De petits sacs en plastique peuvent être offerts pour la conservation de la nourriture, les médicaments et les vêtements sortis du nettoyeur.
Ils sont aussi autorisés à écouler les stocks qu’ils leur restent.
Une tendance nationale
En juin dernier, le gouvernement fédéral a annoncé l’interdiction, en 2021, de la vente et de l’utilisation des produits en plastique à usage unique, comme les pailles, les cotons-tiges, les assiettes et les sacs.
Cette annonce a été précédée, mais aussi suivie par plusieurs grands détaillants.
Air Canada a annoncé son intention de remplacer des millions de bâtonnets de plastique par du bois sur tous ses vols cet été. Walmart, le plus grand détaillant du monde, a promis aux Canadiens qu’il réduira davantage l’utilisation des sacs de plastique à la caisse et remplacera les pailles de plastique par celles en papier.
Mardi, le géant américain de la restauration KFC a annoncé que tous ses restaurants ne serviraient plus de pailles ni de sacs en plastique d’ici octobre prochain.
RCI avec CBC.
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