« For to be free is not merely to cast off one’s chains, but to live in a way that respects and enhances the freedom of others. »
(Trad. : Le fait d’être libre ne consiste pas seulement à briser les chaînes qui nous retiennent, mais plutôt de vivre d’une façon telle qui respecte et augmente la liberté d’autrui.)
Nelson Mandela
Il aurait eu 101 ans aujourd’hui. En cette Journée internationale Nelson Mandela, on vous incite à faire un peu de bénévolat.
Novembre 2009
Il y aura bientôt 10 ans que l’Assemblée générale des Nations unies a décrété qu’à compter de 2010 le 18 juillet serait dorénavant appelé « Journée internationale Nelson Mandela ».
Avec cette décision, les leaders du monde ont voulu mettre en lumière, du moins une fois par année, l’immense contribution de l’homme à la culture de la paix et de la liberté.
Rappelons que le Canada a présenté ses distinctions les plus hautes, les plus importantes à l’ancien président sud-africain, notamment la citoyenneté honorifique.
Bien que notre pays n’ait pas une histoire des plus reluisantes quand on étudie ses relations avec ses premiers peuples, c’est ici qu’au cours des années 70 sont nées des organisations dénonçant l’apartheid qui sévissait alors en Afrique du Sud.
Durant 18 ans, Nelson Mandela n’a connu qu’une cellule de béton si petite qu’allongé sur le sol sa tête et ses pieds touchaient les murs opposés.
À ces 18 années, il faut en ajouter 9 autres dans d’autres prisons sud-africaines.
Qu’il en soit sorti et qu’il soit devenu président du pays sans colère aucune ni désir de vengeance est une marque d’une immense et profonde humanité.
« Personne ne peut prétendre connaître vraiment une nation, à moins d’avoir vu l’intérieur de ses prisons. Une nation ne doit pas être jugée selon la manière dont elle traite ses citoyens les plus éminents, mais ses citoyens les plus faibles. »
Nelson Mandela

Nelson Mandela le 18 juillet 2012
(Photo: PC/Schalk Van Zuydam)
Ce qu’était l’apartheid
Mot d’origine afrikaans, une des langues officielles d’Afrique du Sud, dont l’origine est partiellement française, apartheid signifie isolement, séparation, mise à part.
Au-delà du simple mot, c’était une politique officielle nationale par laquelle le développement était séparé selon des critères de races ou d’ethnicité et spécifiant des zones précises où les « peuples mis à part » devaient vivre.
Le concept a été lancé en 1948 en raison des craintes des populations blanches, minoritaires, d’être englouties par la majorité noire.
L’apartheid a été aboli en Afrique du Sud en 1991.
Des langues officielles
Croyez-le ou non, il y a 11 langues officielles en Afrique du Sud, toutes reconnues par la constitution de 1996.
Principales langues parlées à la maison en Afrique du Sud
Plus :
Des relations particulières entre le Canada et Mandela (Radio-Canada)
Les visites de Nelson Mandela au Canada (Radio-Canada)
Nelson Mandela : un point faible pour le Canada (Encyclopédie canadienne)
L’hommage de Lorraine Klaasen à son compatriote Nelson Mandela (RCI)
« La clé qui manquait » pour comprendre Mandela (La Presse, Montréal)
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