« Le bruit est dans l’air, le silence est dans l’eau. »
Félix Leclerc
Nous sommes constitués dans une très grande proportion d’eau.
Deux atomes d’hydrogène et un d’oxygène, et… vous avez la vie.
(Photo: iStock)
De toutes les cultures et de tous les temps, l’eau est l’âme vivante de l’existence.
Cet été, le parc du Bourg de Pabos en Gaspésie, un des lieux les plus beaux de la péninsule, présente « URA, la célébration de l’eau » depuis le 22 juin et jusqu’à l’Action de grâce en octobre.
En nature durant un kilomètre et huit stations, les créateurs du studio multidisciplinaire cadabra nous invitent à plonger – sans jeu de mots – dans les univers de l’eau, d’une grande marée d’automne dans le golfe du Saint-Laurent à une tempête de nuit en plein océan Atlantique et, aussi, à un rituel micmac de purification par l’eau.
(Parc du Bourg de Pabos)
Aventure récréative, mais aussi didactique
Jacques Larue (Courtoisie)
URA, mot basque qui veut dire EAU, se love dans les quatre écosystèmes gaspésiens, de la plage à la forêt et des marécages aux avancées rocheuses.
On y découvre les héritages culturels de cette belle région en français, en anglais et en micmac, langue de la Première Nation des lieux.
Que ce soit en plein jour ou à la nuit tombée, les stations d’URA, la célébration de l’eau, plonge – encore une fois sans jeu de mots – dans les traditions et les coutumes de la Gaspésie, depuis les millénaires de la présence autochtone aux pêcheurs et baleiniers basques qui y ont accosté bien avant Jacques Cartier.
Enfin, URA, la célébration de l’eau s’inscrit dans l’année internationale des langues autochtones.
L’équipe de création, sous la direction de son concepteur Jacques Larue, a voulu créer une ode à l’eau.
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