La Fromagerie Boivin de La Baie embauchait sept travailleurs étrangers à temps plein et une dizaine de façon temporaire à la fin de 2018. Crédit photo : RADIO-CANADA / PRISCILLA PLAMONDON LALANCETTE.

Pourvoir les emplois vacants avec des travailleurs étrangers

Le Québec vit un épisode de rareté de main-d’œuvre autant dans les villes plus importantes que dans les régions. Il y a 120 000 postes disponibles et, pour les 10 prochaines années, la province aura besoin de 1,4 million de personnes pour combler les départs à la retraite.

Et ces emplois sont majoritairement dans les petites entreprises, Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec (CPQ) :

« Seulement 2 % des employeurs au Québec ont plus de 100 employés, donc 98 % sont de petites entreprises. Et la petite entreprise n’a pas nécessairement les services et l’expertise requis. Et ils n’ont pas nécessairement de grands réseaux de contacts, en particulier à l’international. »

C’est pour cette raison que Jean Boulet, ministre québécois du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, annonçait lundi un investissement de 55 millions de dollars pour faciliter le recrutement et l’intégration des immigrants sur une période de deux ans.

Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ, parle aussi des besoins du marché du travail pour des travailleurs temporaires au micro de Maryse Jobin.

Yves-Thomas Dorval répond aux questions de Maryse Jobin.

Le Conseil du patronat du Québec offre un service à tous les types d’entreprises afin d’apporter une solution au phénomène de la rareté de main-d’œuvre.(site web CPQ) 

En complément

Immigrants : 55 millions $ pour le recrutement et l’intégration

Catégories : Économie, Immigration et Réfugiés
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