« Le défi du théâtre pour jeune public, c’est de convaincre les adultes qui les accompagnent qu’ils ont le potentiel de comprendre ce qu’on leur raconte, d’imaginer les codes. »
Pier Rodier, metteur en scène
Mokatek est un enfant qui cherche sa confidente, l’étoile du nord, qu’il ne retrouve plus.
Ces jours-ci, l’auteur et comédien Dave Jenniss propose un regard initiatique à sa culture d’origine à la Maison Théâtre de Montréal avec son spectacle Mokatek et l’étoile disparue. Un spectacle pour jeune public de deux ans et demi à 6 ans et pour les adultes qui les accompagnent.
Durant un peu plus de 30 minutes, Mokatek est guidé par les animaux, des marionnettes qui plongent dans plusieurs mythologies des Premières Nations, par des chants en abénaquis et des musiques traditionnelles. Il poursuit sa quête, à la recherche de cette confidente précieuse.
« Pour faire honneur aux gens anishnabés à Ottawa, nous avons décidé de transformer les mots habituellement en wolastoq. »
« C’est une langue en dormance qui resurgit. Je fais partie de cette génération-là qui tente de se la réapproprier, d’essayer de comprendre d’où on vient. Mokatek, c’est un peu ça. »
Dave Jenniss, auteur et comédien
NDLR : Dave Jenniss parle de sa nation Wolastoqiyik et de sa langue, le wolastoq. On connaît aussi cette nation autochtone sous l’appellation Malécites.
Je n’arrête pas d’être surprise d’une prestation à l’autre. Il y a une attention presque palpable que nous recevons de ces enfants. Et plus ils sont petits, plus ils absorbent ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent. C’est bouleversant de partager cet émerveillement quand on est là, sur scène, devant eux, à leur offrir cette imagerie.
Élise Boucher de Gonzague
Le spectacle intime Mokatek et l’étoile disparue est une coproduction Ondinnok et Vox Théâtre. La maison longue scénique est déposée à la Maison Théâtre de Montréal jusqu’au 29 septembre.
Plus :
Wolastoqiyik (Malécites) (Encyclopédie canadienne)
La Première Nation Malécite de Viger change de nom (Radio-Canada)
Les Abénakis (Encyclopédie canadienne)
Les Abénakis au Québec (Le fort d’Odanak, 1704-1759)
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