La langue n’est pas qu’une façon de communiquer, c’est aussi un vecteur d’identité et de citoyenneté.
C’est ce que défendent Linda Cardinal et Martin Normand qui ont cosigné une lettre publiée cette semaine dans le quotidien Le Devoir.
Elle est professeure titulaire à l’Université d’Ottawa et il y est chercheur postdoctoral.
En cette année du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles au Canada, Mme Cardinal déplore que le français et l’anglais ne soient pas traités de la même façon partout au pays :
« La culture de la fonction publique canadienne n’est pas favorable aux francophones. Les francophones ne sentent pas qu’ils peuvent travailler en français, ils ne se sentent pas à l’aise. Certains ont peur que s’ils travaillent en français ou qu’ils écrivent leurs rapports en français, ça puisse leur nuire pour une promotion. »
Chargée de mission pour la recherche à l’Université de l’Ontario français (UOF), Mme Cardinal croit que le rôle de la population québécoise est aussi de questionner les candidats quant à la promotion du français partout au pays.
Linda Cardinal parle d’abord de la réalité de la dualité linguistique au micro de Maryse Jobin.
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