Convaincre les immigrants à s’installer en région pour y créer un milieu de vie. C’est pour réfléchir à des pistes de solutions que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) organise le 11 octobre, à Sherbrooke, une Journée de mobilisation sur l’immigration et les relations interculturelles.
Une façon de mettre en commun les bonnes pratiques et les connaissances scientifiques pour transformer les différences culturelles en atout.
Bon White, professeur d’anthropologie sociale à l’Université de Montréal, parlera entre autres du pouvoir d’attraction des métropoles pour les nouveaux arrivants :
« C’est quelque chose de l’ordre de 75 à 80 % qui arrivent au Canada avec un statut ou qui cherche un statut de migrant, ils vont atterrir dans la métropole, la grande région de Montréal, environ 45 000 à 50 000 personnes par année […] le gouvernement veut travailler sur les enjeux démographiques et économiques en région, donc ils essaient d’encourager les gens d’y aller. Mais c’est aussi normal que les immigrants préfèrent rester dans les grands centres urbains parce qu’il y a plus d’emplois. »
Bob White travaille de concert avec l’UMQ en tant que coordonnateur du REMIRI, le Réseau des municipalités en immigration et relations interculturelles du Québec. Il explique à Maryse Jobin comment des journées comme celle de vendredi peuvent aider à mieux cerner les besoins des immigrants surtout en période de pénurie de main-d’œuvre.
Bob White est aussi directeur du LABBRI, le Laboratoire de recherche en relations interculturelles.
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