Selon des données compilées par AC Nielsen et analysées par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec ( MAPAQ), les Québécois désertent leurs cuisines et optent pour les plats déjà préparés.
Ils ont aussi tendance à manger plusieurs fois dans la journée et délaissent la tradition des trois repas, soit le déjeuner, le dîner et le souper.
Par exemple, en 2018, les ventes de mets surgelés ont augmenté de 4,5 %, les produits à grignoter de 3,3 % et les confiseries de 5,8 %. Pourtant les livres de recettes et les émissions de cuisine sont très populaires.
Qu’est-ce qui pousse les consommateurs vers ces tendances?
Sylvain Charlebois, spécialiste en sciences analytiques de l’agroalimentaire de l’Université Dalhousie, analyse de plus près ces tendances.
M. Charlebois fait aussi état d’appartements à louer à Toronto dans lesquels les « cuisines » en sont réduites à leur plus simple expression :
« Actuellement à Toronto, vous pouvez louer un appartement pour 3200 $ sans cuisinière ou d’espace pour en installer une. C’est une très petite cuisine avec un très petit frigo, un petit évier et c’est tout. De plus en plus, on voit que les gens consomment ailleurs. »
En complément
Désertion dans les cuisines (opinion de Sylvain Charlebois dans La Presse+)
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