Le 6 décembre 1989, un homme entrait dans l’édifice de Polytechnique Montréal et tuait 13 étudiantes et une employée parce qu’elles étaient des femmes.
Trente ans plus tard, Catherine Bergeron, la présidente du comité Mémoire, qui tient des événements de commémoration, insiste pour que cette tuerie soit décrite pour ce qu’elle était : un attentat antiféministe.
Sa sœur Geneviève était l’une des 14 victimes que Marc Lépine a ciblées parce qu’elles étudiaient dans un établissement qu’il l’avait refusé à deux reprises pour des raisons scolaires.
Catherine Bergeron a écrit la préface du livre Ce jour-là, parce qu’elles étaient des femmes signé par la journaliste Josée Boileau.
Elle racontait mercredi à l’émission 24/60 comment ceux qui fréquentaient ce lieu d’enseignement n’avaient aucune idée de ce qui était en train de se passer ce jour fatidique :
« D’ailleurs ma sœur l’a vu Marc Lépine dans son périple […] ils sont arrivés derrière lui, elle était avec son ami. Lui, il pensait que c’était une blague, mais elle n’était pas à l’aise et ils sont repartis par les escaliers pour aller à la cafétéria. Il y avait des appels, mais c’était quand même le chaos parce que personne n’était capable de comprendre ce qui se passait. »
Le documentaire Polytechnique ce qu’il reste du 6 décembre sera diffusé les 3 et 4 décembre à la télé de Radio-Canada et à RDI.
Le livre Ce jour-là, parce qu’elles étaient des femmes, écrit par la journaliste Josée Boileau, aborde la place des femmes dans notre société et la vie de ces victimes avant l’attentat et la vie de leurs familles après cette tuerie.
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