Mercredi, la Banque du Canada a abaissé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage à 1,25 %. En réponse au « choc négatif substantiel » dû à l’éclosion du COVID-19, le nouveau coronavirus.
« Le COVID-19 a une incidence négative sur les perspectives canadiennes et mondiales » selon la banque, qui nuit aux chaînes d’approvisionnement et ébranle la confiance des consommateurs.
Le Canada suit ainsi la Fed, la Réserve fédérale américaine, qui a réduit mardi son taux directeur pour qu’il s’établisse entre 1 et 1,25 %. Une décision non planifiée, tout comme elle l’avait fait lors de la crise économique de 2008.
En janvier, Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, avait fait savoir qu’il pourrait abaisser le taux directeur si l’économie montrait des signes de ralentissement.
« Un autre ajustement pourrait subvenir », a expliqué la Banque du Canada par voie de communiqué si cela s’avère nécessaire.
Marché immobilier en santé à Toronto
Au même moment, les bas taux d’intérêt favorisent le marché immobilier à Toronto. Les ventes de propriétés dans la métropole canadienne ont connu une hausse de 45,6 % en février par rapport à la même période en 2019. Le prix moyen est aussi en hausse à 910 290 $. En février de 2019, il se chiffrait 779 791 $.
Même si certains observateurs s’attendent à ce que le marché torontois reste vigoureux, ils ne croient pas que la hausse de février se poursuivra durant le reste de l’année.
Avec les informations de La Presse canadienne, de l’Agence France-Presse et de Radio-Canada
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