Fortement dépendante du tourisme, l’industrie du transport aérien est obligée de mettre à pied ses employés faute de clients à cause de la crise du coronavirus. Le plus important transporteur aérien du Canada a fait savoir en fin de journée, lundi, que 16 500 personnes perdront leur emploi et que les mises à pied débuteront le 3 avril et se poursuivront pendant deux mois.
Parmi les 15 200 personnes syndiquées qui n’auront plus de travail, on retrouve entre autres des agents et agentes de bord, des mécaniciens et des préposés aux bagages. Le syndicat des agents de bord d’Air Canada a précisé, par voie de communiqué lundi, que depuis la première vague de mises à pied annoncée le 19 mars dernier, ce sont 6800 membres qui n’ont plus d’emplois. Le reste du personnel mis à l’arrêt de façon temporaire, soit 1300, sont des gestionnaires et du personnel administratif.
Calin Rovinescu, président et chef de la direction d’Air Canada, et Michael Rousseau, chef de la direction financière, ne seront plus rémunérés jusqu’à la fin de 2020. M. Rovinescu a expliqué que la décision de procéder à ces mises à pied a été très difficile à prendre, mais qu’elle s’imposait étant donné que le transporteur aérien a perdu près de 90 % de ses liaisons internationales à cause de la COVID-19.
Air Canada et d’autres compagnies aériennes canadiennes comme Westjet et Air Transat participent à l’effort du gouvernement canadien afin de rapatrier ses citoyens qui sont encore à l’étranger. Un vol d’Air Canada en provenance de l’Algérie est attendu à l’aéroport international de Montréal à 15 (HAE).
Avec des informations de La Presse canadienne
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