L'enseigne d'un magasin Aldo à Montréal, le 18 juin 2019. Photo: La Presse canadienne/ Paul Chiasson.

L’entreprise fondée par Aldo Bensadoun en mode restructuration, pandémie oblige

Le Groupe Aldo qui détient les enseignes Aldo, Boutique Spring et Globo, s’est placé jeudi sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Le confinement dû à la COVID-19 a mis trop de pression sur ses activités et ses finances. L’entreprise dont le siège social est à Montréal a fait la même démarche aux États-Unis et est sur le point de faire la même chose en Suisse.

Pour l’instant, toutes les enseignes du groupe poursuivent leurs activités. Leurs sites Internet sont toujours fonctionnels, leurs 700 boutiques et 3000 points de vente, fermés à cause de la pandémie, pourront rouvrir leurs portes de façon progressive en fonction des directives des autorités sanitaires locales.

Le Groupe Aldo a souligné que le commerce de détail traversait des difficultés avant même que la crise du coronavirus s’installe. Et que les mesures des organismes de santé publique ont exacerbé les problèmes de cette industrie. Par voie de communiqué, la société a expliqué qu’elle mettrait en place « un plan de restructuration complet pour l’organisation en entier », mais n’a rien révélé de plus.

« Nous croyons fermement que nous serons de retour en force à la suite de ce recours à la LACC et après la pandémie COVID-19, qui constitue un énorme défi pour Aldo […] l’entreprise se relèvera de cette situation plus forte et bien positionnée pour continuer en tant que leader de l’industrie de la mode. »  David Bensadoun, fils d’Aldo Bensadoun

Le fondateur Aldo Bensadoun parle d’un geste courageux

Le quotidien La Presse+ rapporte vendredi qu’Aldo Bensadoun salue l’initiative de son fils de recadrer les activités du groupe dont les origines modestes remontent à 1972. M. Bensadoun explique que comme d’autres gens d’affaires, c’est l’ampleur du réseau de magasins et les coûts exorbitants de l’immobilier où la marque Aldo a pignon sur rue qui plombent son bilan financier.

Malgré des ventes en ligne qui grimpent depuis les dernières années, elles ne couvrent pas les coûts d’activité du groupe. Aldo Bensadoun avoue n’avoir jamais vu une crise de cette envergure. Il est d’avis que cette situation est pire que la récession de 1981 et la crise de 2008, a confié l’entrepreneur au chroniqueur économique Jean-Philippe Décarie.

Avec des informations de La Presse canadienne

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