Une infirmière prépare un soluté à l'hôpital Sainte-Justine à Monréal, le16 janvier 2020. Photo: La Presse canadienne/Ryan Remiorz.

Le travail des infirmières encore perçu comme une vocation 

Les infirmières occupent un rôle central dans la bonne marche du système de santé au pays. Et c’est encore plus vrai en ce moment puisque la COVID-19 continue de faire des ravages et qu’aucun vaccin n’est disponible. En 1971, le Conseil international des infirmières (CII) décidait que le 12 mai, jour de l’anniversaire de Florence Nightingale, allait devenir officiellement la Journée internationale des infirmières 

Au Canada, depuis lundi, nous sommes en pleine Semaine nationale des soins infirmiers qui se poursuit jusqu’au dimanche 17 mai. Pour son édition 2020, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) souligne leur contribution sous le thème Célébrer la profession infirmière.

« La Semaine nationale des soins infirmiers est l’occasion idéale pour reconnaître le rôle de leadership de l’ensemble des infirmières et infirmiers. » Claire Betker, présidente de l’AIIC

Semaine nationale des soins infirmiers au Canada Photo : Association des infirmières et infirmiers du Canada

À l’international, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que « 2020 sera consacrée à mettre en lumière les énormes sacrifices et contributions du personnel infirmier et des sages-femmes, et à faire en sorte que nous nous attaquions à la pénurie de ces professions essentielles ».

Les anges gardiens au Québec

L’historienne Yolande Cohen rappelle que les infirmières ont participé à l’évolution de la société québécoise, et que depuis les années 50, leur travail est “considéré comme une forme de vocation charitable”. Dans le quotidien La Presse+, la professeure à l’Université du Québec à Montréal dit qu’il n’est pas étonnant que lors des points de presse on les désigne comme des “anges gardiens”.  

Elle croit qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance de la santé comme facteur de développement de la société québécoise. Mais Mme Cohen déplore que ces femmes ne soient pas encore reconnues à leur juste valeur dans le récit historique québécois. Elle ajoute que les hôpitaux ne fonctionneraient pas sans elles, mais c’est comme si on continuait à les considérer comme secondaires.

Avec des informations de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada

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Catégories : Santé, Société
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