Selon le journal israélien Yeshiva World News, Elazar Rompler, directeur de culte pour le compte de la secte Lev Tahor au Canada, devrait répondre d’abus sur des mineurs.
Une poursuite judiciaire a été intentée contre l’homme de 46 ans par une cour de Jérusalem. Les faits qui lui sont reprochés remontent aux années 2009-2011. Ses victimes étaient alors âgées de 8 et 9 ans.
Elles auraient subi des violences physiques et psychologiques de la part de ce chef de culte qui leur infligeait des châtiments corporels et mentaux à la moindre faute.
Citant le rapport de la cour, le journal rapporte qu’Elazar Rompler profitait de sa position d’autorité, étant donné que les enfants qui participaient au culte étaient placés sous sa tutelle, pour les soumettre à un véritable supplice.
À titre d’exemple, l’un des enfants aurait été attaché avant d’être battu à plusieurs reprises et durant plusieurs heures avec un bâton sous prétexte qu’il avait volé de l’argent.
L’autre aurait été frappé pour des mensonges présumés, avec la contribution d’autres enseignants de la secte, à l’instigation de M. Rompler.
Cette série d’événements se serait produite avant le déménagement de la secte juive ultraorthodoxe du Canada vers le Guatemala en 2014, en raison des faits de maltraitance à l’égard des enfants et des jeunes de la communauté dénoncés aussi bien au Québec qu’en Ontario.
Fondée dans les années 1980 par Shlomo Helbrans, qui est décédé à Mexico en 2017, la secte Lev Tahor se distingue par ses pratiques particulières : prières ferventes à longueur de journée, tenues vestimentaires spéciales avec une tendance pour les filles et jeunes femmes à se couvrir tout le corps, de la tête aux pieds, restrictions alimentaires, notamment pour ce qui est du choix des fruits, des légumes et des pains, et repli communautaire, entre autres.
Depuis le décès du fondateur, c’est son fils, Nachman Helbrans qui est aux commandes de la secte. Selon Yeshiva World News, il tiendrait le groupe d’une main de fer, avec une équipe tout aussi dure et déterminée.
Les nouvelles au sujet des chefs de cette communauté aux États-Unis, notamment, ont souvent révélé des cas d’abus sur mineurs similaires à ceux qui sont rapportés par le tribunal de district de Jérusalem, et des enlèvements internationaux d’enfants, en plus des mariages arrangés entre jeunes adolescents. Certains de ces chefs sont en détention dans ce pays, en attendant la tenue de leur procès. Ils seraient impliqués dans des tentatives de fraude, d’escroquerie et d’usage de faux passeports.
Avec des informations de Yashiva World News.
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