Santé Canada a lancé un appel aux Canadiens afin qu’ils planifient leurs achats en tenant compte des risques de rupture de stocks qui concernent certains médicaments.
C’est de cette façon qu’ils contribueraient à maintenir un approvisionnement continu en médicaments au pays, soutient l’organisme fédéral.
La pandémie de la COVID-19 a bouleversé les pratiques dans différents domaines partout au Canada. L’offre et la demande de certains médicaments sont tout aussi concernées.
Bien que les niveaux d’approvisionnement se stabilisent, il faut compter avec la pression sur certains médicaments.
C’est pourquoi Santé Canada recommande de ne pas acheter plus de médicaments que d’habitude. Sinon, il serait possible qu’on assiste à une rupture et qu’on ne soit plus capable de répondre aux besoins. De nombreux Canadiens doivent continuer à se ravitailler pour satisfaire leurs besoins en santé.
Cette question soulève un enjeu de santé publique aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant, d’où l’importance pour Santé Canada de recommander aux Canadiens d’agir avec parcimonie.
L’organisme a dit suivre la situation de près et travailler en collaboration avec le gouvernement fédéral et d’autres instances, à l’instar des organisations pharmaceutiques, de l’industrie et du secteur de la santé, pour résoudre les problèmes d’approvisionnement et maintenir la présence de stocks de médicaments essentiels.
Le 1er juin, Pénurie de médicaments Canada a publié une liste sur laquelle on pouvait évaluer l’ampleur de la pénurie réelle ou envisagée de certains médicaments au pays.
Il en ressort que plusieurs dizaines de médicaments et drogues désignés sont touchés, dont Gliclazide Mr, 60 mg (en pénurie), Atorvastarin 80 mg (en pénurie), Ran-Risperidone (pénurie prévue), entre autres.
Avec des informations de Santé Canada.
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