Légende : Malgré les restrictions liées à la pandémie de la COVID-19, le gouvernement fédéral assure les étudiants étrangers admis dans une université canadienne qu’ils peuvent commencer les cours en ligne et obtenir le permis d’études grâce à un processus temporaire d’approbation en deux étapes. Crédit : Istock.

Pandémie et rentrée scolaire : mesures fédérales pour les étudiants étrangers

En prévision de la rentrée à l’automne, le gouvernement du Canada a annoncé des mesures pour accompagner les étudiants étrangers inscrits dans une université canadienne.

Il s’agit surtout de ceux qui ne peuvent voyager en raison de la fermeture des frontières et des autres restrictions liées à la pandémie de COVID-19.

Le ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a indiqué que les nouvelles mesures visent avant tout à faciliter l’apprentissage à distance pour ces étudiants qui doivent dans un premier temps suivre les cours en ligne dans leur pays d’origine, en attendant la levée des restrictions.

Le ministre Marco E. L Mendicino a affirmé qu’il faut permettre aux étudiants d’apprendre et qu’il faut assurer la sécurité de tous les Canadiens.

« La pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions considérables sur les étudiants étrangers, les institutions et les collectivités canadiennes qui les accueillent. C’est pourquoi nous avons mis en place une série de mesures pour leur offrir du soutien », a-t-il dit.

Il ne s’agit que de mesures temporaires qui vont couvrir la période qui sera délimitée en fonction de l’évolution de la pandémie, en attendant la levée des restrictions au Canada comme dans les pays d’origine des étudiants.

Le gouvernement assure que ces étudiants pourront ensuite poursuivre leurs études au Canada dès qu’ils disposeront d’un permis d’études. Il faut préciser que l’obtention de ce permis n’est pas automatique, en raison des facteurs liés à un dossier de criminalité ou de sécurité, ou à cause de l’incertitude reliée à l’évolution de la pandémie.

L’apport des étudiants étrangers aux communautés et à l’économie du Canada est important. Ils contribuent à leur vitalité et participent au renforcement de l’économie nationale à hauteur de 21 milliards de dollars chaque année. C’est pourquoi la prise en compte de leurs intérêts en cette période de crise sanitaire est considérée comme une question prioritaire pour le gouvernement.

« Nous apprécions la contribution des jeunes qui souhaitent recevoir une éducation de haute qualité au Canada, et nous nous efforçons de minimiser les conséquences des défis actuels sur leurs plans et leurs rêves pour l’avenir », affirme le ministre de l’Immigration dans un communiqué.

Les universités canadiennes sont prisées pour la qualité de leurs enseignements, et le Canada se positionne comme une terre d’accueil. C’est ce qui justifie l’engouement sans cesse croissant des étudiants qui sont plus de 650 000 au niveau postsecondaire chaque année. C’est du moins ce qui ressort des données de 2019 qui montrent par ailleurs qu’un bon nombre d’entre eux finissent par obtenir la résidence permanente. Près de 58 000 anciens étudiants sont devenus des résidents permanents du Canada l’année dernière.

Voici les principales mesures annoncées par le gouvernement :

Traitement prioritaire des permis d’études pour les étudiants ayant soumis une demande en ligne.

Inclusion du temps d’études en ligne à l’étranger dans la période requise pour l’obtention d’un permis de travail post-diplôme, s’ils ont présenté une demande de permis d’études et qu’au moins 50 % de leur programme d’études est suivi au Canada.

Même si les étudiants ne peuvent pas présenter la totalité des documents demandés en vue du traitement de leurs dossiers et qu’ils optent pour des programmes à distance, le gouvernement les rassure en mettant en place un processus d’approbation temporaire en deux étapes : l’approbation de principe et l’admissibilité.

Dans le premier cas, l’étudiant montre qu’il a été accepté dans un établissement d’enseignement canadien, qu’il a les fonds nécessaires et qu’il est admis au permis d’études. Ce sont des conditions préalables à l’approbation de la première étape. C’est à l’issue de cette approbation de principe que le demandeur est autorisé à commencer à suivre des cours en ligne à partir de son pays d’origine.

La délivrance d’un permis de travail post-diplôme prendra en compte ce temps d’apprentissage à l’étranger, en plus de prendre en considération d’autres critères édictés par le gouvernement, dont l’approbation complète du permis d’études.

L’approbation définitive vient en quelque sorte couronner l’ensemble de la démarche liée à l’admissibilité, notamment les données biométriques, les résultats d’examens médicaux et le certificat de police. C’est cette approbation définitive qui permet au candidat de voyager au Canada.

Source : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

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Catégories : International
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