Le Bureau du Conseil privé (BCP) a pris acte de la situation difficile qui prévaut dans les services de la gouverneure générale du Canada et a annoncé qu’il prendra des mesures immédiates pour que la lumière soit faite.
La tâche sera confiée à un organisme indépendant qui mènera une enquête. Cette décision a été prise d’un commun accord avec le Bureau du secrétaire de la gouverneure générale (BSGG).
Elle mise sur pied après les récriminations d’une douzaine d’employés interrogés par CBC. Ceux-ci ont fait état d’un climat délétère qui alourdit l’ambiance dans le bureau, ce qui rendrait difficile la collaboration avec la gouverneure générale.
Les employés ont surtout montré du doigt Julie Payette, qui ferait à leur endroit des écarts de langage et des gestes pour les rabaisser et les humilier.
Réagissant à ces accusations, l’ancienne astronaute a totalement nié les faits.
Dans un communiqué jeudi, elle a mentionné qu’elle accueillait favorablement l’examen « approfondi, indépendant et impartial » annoncé par le BCP dans le but de faire la lumière sur les « préoccupations soulevées par d’anciens employés et des employés actuels ».
Considérant que le BSGG fait partie de l’administration publique centrale, le BCP a indiqué que l’une des priorités de la fonction publique consiste à promouvoir les efforts visant à prévenir et à résoudre plus efficacement les problèmes de harcèlement.
Le BCP a dit travailler en étroite collaboration avec le BSGG pour établir un cadre de référence du travail d’enquête. Sans préciser d’échéance, le BCP a souligné l’importance de prendre des mesures immédiates afin que cette enquête soit effective.
Cette affaire, qui a créé un véritable malaise et provoqué la démission de plusieurs employés du bureau de la gouverneure générale, préoccupe les élus fédéraux. L’opposition a interpellé le premier ministre du Canada sur la nécessité d’intervenir pour calmer la tempête dans le bureau de la représentante de la reine au Canada.
Justin Trudeau, qui fait déjà face avec quelques membres de son gouvernement à une controverse avec l’affaire UNIS, a répondu qu’il revenait à la gouverneure générale elle-même d’œuvrer au retour à la normale dans ses services.
Avec des informations du Bureau du conseil privé
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