Selon le nouveau calendrier, cela est prévu pour le 16 octobre, après que la société eut demandé la protection contre ses créanciers et obtenu une ordonnance initiale en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).
Avec des pertes qui avoisinent les 90 millions de dollars, Reitmans a évalué l’état de sa demande de protection contre ses créanciers en vertu de la LACC déposée le 19 mai.
Il y a eu une première prolongation de l’ordonnance initiale jusqu’au 29 juillet, et la Cour supérieure du Québec a rendu une deuxième ordonnance qui accorde à l’entreprise une nouvelle prolongation jusqu’au 16 octobre.
D’autres étapes importantes de la procédure sont prévues aux termes de la LACC avec l’accompagnement, entre autres, du contrôleur désigné pour suivre cette procédure.
Fondée en 1926, Reitmans est une compagnie spécialisée dans le commerce de détail de mode féminine. Au mois de juin, elle a supprimé 1400 de ses 6800 postes, dont 300 à Montréal. La compagnie a fermé deux enseignes, en raison des conséquences de la COVID-19 sur ses activités qui étaient déjà mal en point.
Elle n’a pas cessé ses activités et poursuit ses ventes sur différentes plateformes web, ainsi que dans ses magasins depuis le début du déconfinement.
En principe, les actions de cette société devraient être retirées de la cote de la Bourse de Toronto (TSX) à la fermeture des marchés le 29 juillet.
Toutefois, en raison des démarches actuelles pour faire passer la négociation de ses actions de la TSX à la TSX de croissance, ce n’est qu’à la deuxième semaine du mois d’août que cela pourrait se faire.
Avec des informations de Reitmans.
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