Il s’inscrit dans le cadre du nouveau Programme d’aide temporaire aux salles de spectacle, dont la gestion incombe à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).
L’annonce de la mise en vigueur, dès le 7 août, pour les lieux de diffusion au Québec a été faite par la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy.
Le programme de six millions de dollars vise un objectif prioritaire : soutenir les lieux de spectacles culturels, musicaux ou de variétés au Québec.
Deux catégories de lieux de diffusion des spectacles professionnels de musique ou de variété sont visées :
– les lieux culturels à vocation unique ouverts au public seulement quand les spectacles y sont programmés;
– les lieux culturels à vocation multiple et qui restent ouverts au public hors de la période de programmation des spectacles;
– les salles doivent être en activité pendant au moins trois ans;
– elles doivent avoir mené sur une base continue des activités en diffusion de spectacles au cours des trois dernières années;
– elles doivent générer un volume d’activité ainsi que des revenus de guichet ou d’autres revenus significatifs en lien avec la diffusion de spectacles de musique et de variétés;
– elles doivent avoir une capacité totale de moins de 2500 places (Source : ministère de la Culture du Québec)
Plan de relance économique du milieu culturel
Le secteur culturel a été gravement touché par l’annulation de la quasi-totalité des événements en raison de la pandémie de COVID-19.
Les conséquences économiques ont été évaluées à plusieurs centaines de millions, la survie des organismes culturels, des salles de spectacles et même des artistes a été en jeu tout comme la vitalité de bien des régions de la province.
Un sondage du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue auprès de 105 répondants (54 % sont des organismes, 46 % des travailleurs autonomes [artistes, techniciens ou travailleurs culturels]). Ce sondage mené du 14 au 30 mars permet de constater que des contrats et plus de 670 activités ont été annulés, du personnel mis à pied et les pertes de revenus colossales, surtout chez les travailleurs autonomes et les OBNL. En l’espace de deux semaines, ces pertes ont été situées entre 2000 et 10 000 $ pour 34 % des répondants, alors que 29 % ont eu des pertes de 10 000 $ et plus dans leurs boutiques fermées (Source Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue).
Les salles de spectacles sont restées fermées pendant toutes les restrictions et elles vont devoir s’habituer au nouveau rythme de programmation des événements, avec un public réduit pour l’instant autour de 250 personnes dans une salle fermée, conformément aux décisions du gouvernement provincial concernant la relance progressive des activités en salle.
– maintenir des conditions d’accès durables et viables aux lieux de diffusion des spectacles de musique ou de variétés en lien avec les mesures de confinement,
-accompagner les salles de spectacles privées et alternatives qui font face à une crise de liquidités engendrée par l’arrêt de leurs activités dû à la pandémie,
– faciliter la réponse et la relance de leurs activités en matière de diffusion des spectacles.
Elle a fait part de la gratitude du milieu culturel envers le gouvernement du Québec pour ce coup de pouce pour l’aider à s’en sortir progressivement.
« Merci à notre ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, de nous procurer les moyens d’être à la hauteur des ambitions d’un milieu culturel talentueux », a conclu Mme Lantagne.
Avec des informations du ministère de la Culture et des Communications du Québec
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