Les PME du Québec et de l’Ontario demandent aux premiers ministres des deux provinces, qui se concertent sur la stratégie commune de relance économique en contexte pandémique, de se pencher sur leurs doléances : allègement du cadre fiscal et réglementaire. Crédit : Istock

Rencontre Québec-Ontario : les PME veulent l’amélioration du climat des affaires

Ces deux conditions sont indispensables à la relance des activités, en raison de la crise sanitaire qui a eu une incidence négative dans divers secteurs.

« À ce jour, seulement 33 % des entreprises québécoises et 26 % de celles de l’Ontario réalisent leurs revenus habituels. Autant dire que le chemin est encore long à parcourir avant un retour à la normale. Il est indispensable que nos deux gouvernements fassent front commun et veillent à ce que les conditions favorables à la reprise des PME soient mises en place. » – Ryan Mallough, directeur des affaires provinciales de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) pour l’Ontario.

Les premiers ministres du Québec et de l’Ontario, François Legault et Doug Ford, ont entrepris de s’entretenir sur la situation économique de leurs deux provinces et sur les initiatives communes capables de redynamiser les entreprises.

Les petites et moyennes entreprises (PME) pèsent d’un poids important dans les économies des deux provinces et du Canada. Elles représentent 98 % des employeurs et comptent près des deux tiers des travailleurs du secteur privé (communiqué).

Les PME ont fait connaître leurs doléances résumées en trois points :

– maintien des taxes et des impôts à un niveau raisonnable : 85 % des PME au Québec le souhaitent;
– réduction de la bureaucratie : 75 % des PME au Québec le demandent;
– réduction du fardeau fiscal;
– amélioration du commerce intérieur et extérieur par l’assouplissement des barrières réglementaires et la création de nouvelles occasions d’affaires.

Ces doléances sont portées par la FCEI. Elle les invite à plaider auprès du fédéral pour l’amélioration du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) et l’adoption de l’Aide d’urgence pour le loyer commercial (AUCLC).

Les PME s’attendent à ce que le fédéral augmente le montant maximal du prêt à 60 000 $ et rehausse à 50 % du niveau de la portion susceptible d’être transformée en subvention.

Ces conditions permettront aux PME, qui sont très durement frappées par les incidences de la crise sanitaire, d’éviter de perdre leurs locaux commerciaux en raison des évictions.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que les gouvernements du Québec et de l’Ontario travaillent en étroite collaboration pour établir des plans de relance économique, et nous espérons que les PME seront au cœur de leurs discussions et de leurs propositions. » – François Vincent, président de la FCEI Québec.

Source : FCEI

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Catégories : Économie
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