Le nombre de cas totaux de COVID-19 au Canada au 13 septembre 2020 était de 136 141, et en moyenne, plus de 633 cas ont été signalés chaque jour au pays au cours de la dernière semaine, ce qui représente une hausse de 20 % par rapport à la semaine d'avant. Le risque pour les Canadiens est toujours considéré comme élevé.(Gouvernement du Canada)

COVID-19 : cas quotidiens en hausse dans le monde, vigilance de mise au Canada

La médecin en chef du Canada, la Dre Theresa Tam, a présenté un nouveau bilan de la pandémie au pays dimanche.

Comme c’est le cas partout ailleurs, et surtout en Europe, le nombre de nouveaux cas est en hausse au Canada, avec 136 141 cas confirmés, 9170 décès et 88 % de personnes rétablies.

« Parallèlement à l’augmentation continue du nombre de cas quotidiens au cours des deux dernières semaines, les éclosions sont signalées dans une variété de contextes, notamment les célébrations et les rassemblements sociaux privés, les milieux communautaires et les événements publics organisés à l’intérieur. Et un grand nombre d’expositions et d’infections est lié à des rassemblements uniques », constate Mme Tam, dans une déclaration dimanche.

Hans Kluge, représentant de l’OMS pour l’Europe, a indiqué dans un point de presse lundi que le nombre de nouveau cas avait connu une hausse importante dans le monde, atteignant la barre de  300 000 pour la journée de dimanche. Cela laisse envisager des mois d’octobre et de novembre très difficiles.

Theresa Tam a appelé les Canadiens à faire preuve de prudence parce que les activités intérieures reprennent progressivement.

« La meilleure façon de se protéger est de s’en tenir aux personnes qui font partie de notre cercle social étroit. Toutefois, si vous voulez vous rendre dans un endroit public, assurez-vous de bien évaluer les risques auxquels vous vous exposez et de vous informer au sujet des mesures mises en place pour limiter la propagation du virus », dit Theresa Tam.

L’observation des mesures dites barrières doit continuer d’être de mise : désinfection des mains et des surfaces communes sur une base constante, car le risque relié à la COVID-19 demeure élevé, comme le confirment les éclosions récentes dans des écoles et des établissements de soins de longue durée au pays.

« Il faut se rappeler que si l’on connaît les personnes participant à un événement à l’extérieur du cercle familial ou social étroit, cela ne signifie pas que le risque lié à la COVID-19 est faible. En fait, c’est dans ces contextes familiers que nous sommes le plus susceptibles de baisser la garde, ce qui augmente notre risque d’infection et de propagation involontaire du virus à d’autres personnes dans nos foyers, lieux de travail et collectivités », a-t-elle ajouté.

L’OMS estime qu’en l’absence de tout traitement et de vaccin, la population partout dans le monde doit apprendre à vivre avec cette pandémie.

Au Canada, la Dre Tam a souligné l’importance de renforcer les mesures de détection rapide dans le but de prévenir et de maîtriser la propagation.

À Montréal, l’état d’urgence décrété le 27 mars dernier a été renouvelé. Grâce à ces pouvoirs exceptionnels, la Ville peut mobiliser les ressources matérielles et humaines pour lutter contre la COVID-19.

Avec des informations de l’Agence de santé publique du Canada, de la Ville de Montréal et de l’OMS

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Catégories : Santé
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