La Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) se préoccupe de la situation de ces personnes qui ont travaillé en première ligne et continuent d’œuvrer dans des domaines jugés essentiels durant la présente crise sanitaire.
Grâce aux témoignages de préposés aux bénéficiaires, de gardiens et d’employés dans le commerce de détail, entre autres, la TCRI a documenté les difficultés qui jalonnent leur quotidien.
Il en ressort que ce quotidien est marqué par de nombreux écueils, car leur salaire leur permet difficilement de joindre les deux bouts.
Comme leur accès aux services essentiels est limité, ils doivent très souvent recourir aux ressources des centres communautaires pour répondre à certains de leurs besoins, notamment pour la nourriture.
Le principal problème des demandeurs d’asile, c’est qu’ils ne connaissent pas les services auxquels ils ont droit ni la façon d’en bénéficier.
Par ailleurs, l’accès à certains services requiert un accompagnement et un soutien qui font cruellement défaut dans certains domaines.
Les organismes communautaires lancent un cri du cœur aux gouvernements afin qu’ils agissent au plus vite dans l’intérêt de ces personnes.
La régularisation de leur statut est plus que jamais nécessaire, puisque le Canada redoute la survenue d’une deuxième vague de la pandémie.
La TCRI a recensé un certain nombre de programmes pour aider les demandeurs d’asile.
La mise en œuvre du Programme de régularisation devrait être accélérée et bonifiée afin que tous les demandeurs, y compris ceux qui ont travaillé dans les secteurs essentiels autres que la santé, puissent y avoir accès.
Par ailleurs, l’accès aux services de garde subventionnés, aux services en employabilité et en francisation devrait être plus largement soutenu par les gouvernements.
En définitive, le gouvernement provincial est appelé à mettre en place un cadre administratif plus léger et plus propice à l’accès aux services en santé aux demandeurs ayant déjà accès au Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI).
Source : TCRI
Lire aussi :
Demandeurs d’Asile : le statut permanent réservé aux aides-soignants est-il suffisant?
Les demandeurs d’asile font face à un dédale bureaucratique au Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.