Face aux représentants des pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), la mairesse de Montréal Valérie Plante a prôné la collaboration des grandes villes pour faire face aux changements climatiques.
S’exprimant en tant que porte-étendard de nombreuses villes lors du Sommet de l’ONU sur la biodiversité mercredi, la mairesse de la deuxième ville du Canada a notamment insisté sur la nécessité de lutter contre la destruction de la biodiversité.
Pour ce faire, elle croit en la collaboration de la communauté internationale. Elle a d’ailleurs fait référence au Protocole de Montréal de 1987 comme réussite pour la protection de la couche d’ozone.
Cet accord multilatéral international sur l’environnement a permis de considérablement réduire les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Les dernières analyses scientifiques montrent d’ailleurs un rétablissement progressif du fameux « trou » qui se situe au-dessus de l’Antarctique.
La mairesse croit surtout que c’est en travaillant au niveau local que l’on pourra avancer.
« C’est pourquoi, partout à travers le monde, des villes sont déjà en mode action pour protéger les écosystèmes, explique-t-elle. Que ce soit par la mise en place de ceintures vertes, de corridors de biodiversité, d’aires protégées ou par la plantation d’arbres, Montréal et tant d’autres villes du monde répondent présentes. »
Elle en a profité pour annoncer l’appui formel des villes regroupées au sein du Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI) à l’Engagement des dirigeants pour la nature.
Cet engagement vise à la mise en œuvre de mesures décisives afin de préserver la santé humaine et la biodiversité planétaire d’ici à 2030. Il a été appuyé par plus de 70 pays à la veille du Sommet de l’ONU sur la biodiversité.
La mairesse de Montréal a conclu son discours en insistant sur le besoin d’avoir des projets ambitieux s’inscrivant dans la relance à venir.
Retrouvez le discours de Valérie Plante ici :
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