Le plan fédéral de relance économique post-pandémie implique des investissements de la Banque des investissements du Canada (BIC). Il prévoit un volet important dédié à l’électrification des transports et à l’accès à l’Internet haute vitesse dans les communautés les plus défavorisées du pays. Crédit : Istock

Relance économique au Canada : 10 milliards pour des infrastructures vertes

Cette somme ne représente qu’une partie du montant total de la participation de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) à un vaste projet fédéral pour bâtir de nouvelles infrastructures porteuses d’emplois et de vitalité pour les communautés du pays.

Ce plan de 10 milliards de dollars sur trois ans insufflera une nouvelle dynamique à l’économie après la pandémie, tout en permettant aux Canadiens d’avoir accès à l’Internet haute vitesse dans les zones les plus défavorisées.

La BIC est mentionnée dans ce projet global comme un partenaire de choix qui va investir à terme jusqu’à 35 milliards. Il créera au moins 60 000 emplois.

La première phase de 10 milliards de dollars, annoncée jeudi, financera cinq grandes initiatives :

– énergie propre : 2,5 milliards de dollars (production renouvelable et entreposage de l’électricité propre, transport de l’électricité entre provinces, territoires, régions, communautés nordiques et autochtones);
– connexion à la large bande pour les communautés mal desservies : 2 milliards de dollars. Environ 750 000 ménages seront connectés et les Canadiens pourront améliorer leur contribution à l’économie numérique;
– accroissement de l’efficacité énergétique : 2 milliards de dollars. L’intention est de rendre les communautés plus durables;
– irrigation agricole : 1,5 milliard de dollars. Le but est d’accroître le rendement, de soutenir la sécurité alimentaire et de renforcer le niveau des exportations canadiennes;
– transport propre : 1,5 milliard de dollars. Il faut permettre au pays de se tourner vers l’autobus zéro émission en multipliant les bornes de recharge. (source : communiqué du gouvernement du Canada)

« La Banque de l’infrastructure du Canada joue un rôle crucial pour accroître l’ambition de notre pays en invitant le secteur privé à participer à la mise en place d’un plus grand nombre d’infrastructures », a souligné la ministre des Infrastructures et des Collectivités Catherine McKenna.

Souvent accusé d’en faire peu pour réduire son empreinte environnementale, le Canada fait un pas de plus pour contribuer à la lutte mondiale contre les changements climatiques.

Les répercussions au pays se feront sentir dans la création d’emplois, le renforcement de la classe moyenne et la résilience des communautés.

L’objectif est de « créer un Canada plus sain, sécuritaire, propre et compétitif, plus juste et plus inclusif pour les prochaines générations », a soutenu Justin Trudeau dans un communiqué.

« En investissant dans l’infrastructure, nous renforçons nos communautés et créons de bons emplois pour aujourd’hui et demain. Nous continuerons à faire le nécessaire pour aider les Canadiens à traverser cette crise ainsi que pour relancer notre économie en toute sécurité et redonner du travail aux gens. » – Justin Trudeau

Le lancement des premiers travaux donnera lieu à des investissements préalables de 500 millions de dollars de la BIC, ce qui attirera des capitaux privés, en plus de créer un million d’emplois.

« Cela permet d’augmenter les impacts de la BIC au profit des Canadiens et de l’économie canadienne », a indiqué pour sa part le président de la BIC, Michael Sabia.
Source : Cabinet du premier ministre du Canada

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Catégories : Économie
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