La semaine nationale de sensibilisation contre le virus du papillome humain (VPH) est lancée. La Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC) et la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) souhaitent sensibiliser la population, du 5 au 11 octobre.
Il y a plusieurs types de cancers évitables liés au VPH, dont ceux du col de l’utérus, de l’anus, de la vulve, du vagin, du pénis, de la bouche et de la gorge. Le VPH est aussi à l’origine de verrues génitales.
Le Canada est capable d’éliminer tous ces cancers, soutiennent les deux organisations sanitaires, qui invitent les Canadiens à faire preuve de prudence et à se renseigner sur les possibilités de bénéficier d’un vaccin.
« Nous sommes fiers des initiatives en matière d’éducation et des activités de sensibilisation que nous présentons cette semaine en partenariat avec la SOGC », a-t-elle ajouté.
Le VPH survient lorsque les personnes ont des relations sexuelles non protégées avec des partenaires infectés.
La semaine de sensibilisation met l’accent sur l’importance de se protéger et de bien se renseigner sur les signes avant-coureurs et sur l’historique de santé d’un partenaire avant toute relation sexuelle.
Selon la FFMC, les personnes qui sont actives sexuellement sont susceptibles de contracter le virus au moins une fois durant leur vie, 3 Canadiens sexuellement actifs sur 4 contracteront le virus, le risque est plus important pour les hommes qui entretiennent des rapports avec d’autres hommes.
Lorsqu’un patient a un système immunitaire sain, il élimine plus facilement le virus. Mais dans d’autres cas, des conséquences plus graves peuvent se produire.
La semaine de sensibilisation permettra les échanges entre les scientifiques et le public. Ce dernier en apprendra plus sur le dépistage, les traitements et la vaccination.
« Bien qu’il soit possible que les programmes de vaccination en milieu scolaire aient été interrompus à la suite de la fermeture des écoles en raison de la COVID-19 et que de nombreuses femmes n’aient pas pu consulter leur médecin en vue d’un bilan de santé et d’un test Pap, le cancer n’attendra pas. Nous devons tous agir pour mettre fin à la propagation du virus VPH. » – Dre Blake.
Source : Fédération canadienne des femmes médecins du Québec.
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