L’opposition au Québec déplore « un lourd déficit » de personnels dans le réseau de la santé, alors que les incidences de la deuxième vague de COVID-19 sont redoutées. Crédit : Istock

COVID-19 au Québec : le manque d’infirmières décrié par les partis d’opposition

Le nombre de nouveaux cas reste élevé dans la province, malgré un léger fléchissement mercredi à 900. On en comptait 1300 lundi et 1200, mardi. Il y a eu sept nouvelles hospitalisations.

À l’Assemblée nationale, les partis d’opposition tirent la sonnette d’alarme, car les hôpitaux pourraient être débordés en raison du manque d’infirmières.

La deuxième vague de la pandémie est marquée par le désistement d’un bon nombre d’infirmières et d’infirmiers.

Au Québec comme en Ontario, les autorités de santé publique redoutent que les effets de la seconde vague soient plus importants que ceux de la première. Elle ont donc imploré la population à continuer d’observer les mesures préventives.

Il y a eu 583 cas de plus en Ontario le 6 octobre, soit une augmentation de 1,1 %. Les 20-39 ans (19 795) et les 40-59 (15 844) ans sont les plus touchés. Le total pour cette province est de 55 945. Le Canada en compte 171 323, avec 17 799 guérisons et 9530 décès.

Au moins 71 000 personnes ont été examinées en moyenne chaque jour dans les laboratoires du pays au cours de la dernière semaine. De ce nombre, 2,5 % ont reçu un test positif, observe Theresa Tam, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada.

« Les chiffres quotidiens nationaux continuent de monter en flèche, 2052 nouveaux cas en moyenne ont été signalés quotidiennement au cours des sept derniers jours. Ce nombre représente une hausse de 40 % par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs, nous surveillons la tendance à la hausse du nombre de personnes atteintes par la COVID-19 qui ont besoin de soins hospitaliers. Au cours de la semaine dernière, il y a eu en moyenne 644 cas de COVID-19 hospitalisés en tout temps, et 18 décès signalés par jour. » – Dre Theresa Tam

L’administratrice en chef de la santé publique du Canada met l’accent sur le dépistage comme un moyen efficace pour freiner la propagation. Il permet l’isolement et la prise en charge rapide des personnes, en plus de faciliter le traçage des contacts.

À noter : 

À cause des contraintes reliées à la pandémie, les fêtes de fin d’année se feront sans la contribution de l’Opération Nez rouge qui raccompagne les fêtards pour éviter les effets de l’alcool au volant.

Les promoteurs ont annoncé que l’impact de la pandémie sur la logistique est tel que les services ne pourront pas être offerts en décembre. Par contre, ils annoncent une campagne de sensibilisation qui sera adaptée à la situation sanitaire. Les détails de cette campagne seront connus en novembre.

Avec Radio-Canada, Opération Nez rouge, gouvernements du Québec, de l’Ontario et du Canada (Agence de santé publique du Canada)

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Catégories : Santé
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