Christine Sinclair, capitaine de l’équipe nationale de soccer, se joint à la Fondation canadienne des femmes pour récolter des fonds afin d’aider les jeunes filles touchées pas la pandémie de COVID-19.
Alors que la Journée internationale de la fille est prévue pour le 11 octobre, la Fondation canadienne des femmes a lancé sa campagne #SoutenonsLesFilles cette semaine.
L’objectif est que les gens partagent une expérience dans laquelle ils ont aidé une jeune fille ou leur ont tout simplement dit une phrase inspirante, le tout accompagné du slogan #SoutenonsLesFilles.
« Je crois fermement en la défense des jeunes et des filles en particulier, a déclaré Mme Sinclair à La Presse canadienne. Cela m’a semblé logique qu’au milieu d’une pandémie mondiale, les filles soient probablement très touchées. »
Du 5 au 31 octobre, la fondation est soutenue par Tigre Géant et Sinking Ship Entertainment. Cela permet à chaque dollar donné au Fonds des filles d’être triplé jusqu’à concurrence de 20 000 $.
« Participez et faites savoir aux filles que nous les soutenons », écrit la meilleure buteuse de l’histoire du soccer sur le site de la fondation.

Selon l’ONG Plan International, 88 % des filles disent ressentir un niveau d’anxiété élevé ou moyen à la suite de la pandémie de COVID-19. (Photo : Maggie MacPherson / Radio-Canada)
L’impact de la COVID-19 sur les jeunes filles
Au Canada, nombreuses sont les jeunes filles à souffrir des conséquences de la crise sanitaire.
Rester isolé à la maison a augmenté les problèmes liés à la santé mentale chez les jeunes, et plus spécifiquement chez les filles, qui sont deux fois plus à risque que les garçons d’être moyennement ou très affectées mentalement selon Statistique Canada.
L’agence gouvernementale rapporte également que près de 6 jeunes sur 10 (57 %) de 15 à 17 ans ont déclaré que leur santé mentale était un peu moins bonne ou bien moins bonne qu’avant la mise en œuvre des mesures d’éloignement physique.
Selon l’ONG Plan International, 88 % des filles disent ressentir un niveau d’anxiété élevé ou moyen à la suite de la pandémie de COVID-19. Ces résultats se basent sur une étude menée sur plus de 7000 filles dans 14 pays.
À la santé mentale s’ajoutent une instabilité économique grandissante et une augmentation des violences à la maison, rapporte la Fondation canadienne des femmes.
La fondation cherche également à sensibiliser la population aux difficultés que les programmes locaux spécialisés dans l’aide aux jeunes filles traversent.
Le Fond des filles fait notamment partie de ces initiatives locales. Il donne aux filles et aux jeunes non binaires des outils « pour devenir des personnes confiantes et résistantes ».
Avec les informations de La Presse canadienne et de la Fondation canadienne des femmes.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.