Même si les cas continuent à augmenter en Ontario, la moyenne sur sept jours étant à 899, la croissance de l’infection s’est adoucie depuis un mois. Les experts commencent à tabler sur une courbe qui pourrait s’aplatir d’ici la fin du mois de novembre.
De nouveaux modèles mathématiques suggèrent que la province évitera le pire scénario qui semblait probable au début du mois, celui d’une infection galopante. Les cas de contagion devraient pourtant rester très élevés pendant la majeure partie du mois de novembre.
Les projections, préparées par le tableau de modélisation officiel du gouvernement, fournissent trois scénarios possibles dans la province la plus populeuse du pays, au cours du mois de novembre. Selon ces données, tout indique que l’Ontario atteindra le sommet de sa deuxième vague de contagion cette année quelque part durant le mois de novembre.
Dans les scénarios les plus pessimistes, la province pourrait voir le nombre de cas augmenter jusqu’à 1000 ou 1200 par jour et y rester pendant des semaines. Mais le résultat le plus probable à ce stade-ci serait une légère diminution du nombre de cas à environ 800 par jour et un maintien à ce niveau pendant une grande partie du mois.
L’autre nouvelle encourageante est que la modélisation suggère que le nombre de patients hospitalisés dans les unités de soins intensifs ne devrait plus dépasser désormais le seuil de 150 dans le « pire des scénarios », où l’on détecterait donc 1200 nouveaux cas de contagion par jour.
Baisse encourageante des décès
L’Ontario a connu une baisse importante du nombre de décès cet automne par rapport au printemps dernier. Les médecins attribuent ce taux de mortalité plus faible en partie à l’amélioration des traitements et au fait que la population dans les résidences de soins de longue durée est mieux protégée.
Au printemps, lors de la première vague de contagion, l’Ontario a connu une vague de décès, entre 20 et 60 par jour. À la mi-mai, près de 2000 Ontariens étaient morts de la COVID-19.
Depuis que les cas ont recommencé à augmenter en septembre, le nombre quotidien de personnes qui meurent de la maladie a pourtant été sensiblement plus faible en comparaison, variant de 1 à 10 par jour.
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RCI avec CBC News et le gouvernement de l’Ontario
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