Les fabricants d'éclairages de Noël affirment que les affaires sont très bonnes cette année, car les communautés et les familles se précipitent pour ajouter plus de lumière dans leur vie. (CBC)

Besoin de réconfort : la demande pour les arbres de Noël est en plein essor

Les vendeurs de sapins de Noël et les entreprises d’éclairage rapportent des ventes soutenues au point où l’on prévoit que 2020 sera une année record. Il semble que les consommateurs veulent égayer leurs vies assombries par la grisaille de la pandémie.

L’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël recommande aux Canadiens qui veulent en acheter un naturel, notamment, de magasiner sans tarder, sinon ils doivent s’attendre à payer davantage à l’approche de Noël.

La plupart des grossistes ont déjà atteint des records de ventes et il leur sera impossible d’augmenter leur offre d’arbres de Noël dont un fort pourcentage provient des États-Unis. Le marché des sapins de Noël subit toujours les effets de la Grande Récession en 2010. De nombreux producteurs américains ont fait faillite ou ont réduit leurs plantations de sapin durant la dernière décennie.

Comme les arbres mettent de 8 à 10 ans pour atteindre la taille d’un sapin de Noël typique, les effets de la baisse de l’offre ne sont apparus que récemment. Les stocks ont baissé et poussé les prix à la hausse.

Glen et Denise Sheridan ramassent un arbre de Noël précoupé tout en portant des masques dans une ferme d’arbres de Noël à Egbert, en Ontario, le dimanche 29 novembre 2020 LA PRESSE CANADIENNE/ Cole Burston Ruée pour l’achat d’arbres en gros

Quand le plein air est populaire

En plus de la pénurie qui était déjà anticipée, les vendeurs de sapins au Canada s’attendent à une forte demande des consommateurs à la recherche d’une activité de plein air permettant la distanciation physique et qui souhaitent ajouter un peu d’esprit des Fêtes à leur maison, où ils passent tant de temps depuis neuf mois.

Phil Quinn, copropriétaire de Quinn Farm près de Montréal, dit qu’il a dû acheter des arbres supplémentaires à des grossistes pour les vendre dans sa ferme, car il n’en a pas suffisamment cultivé sur sa propriété pour répondre à la demande qu’il prévoit cette année.

« Tout le monde veut un sapin et ils le veulent maintenant », dit M. Quinn, qui s’attend à avoir écoulé son stock d’ici la deuxième semaine de décembre.

« Les gens veulent simplement une sorte de normalité », dit-il.

Une femme masquée passe devant un magasin de sapins de Noël tout juste ouvert à Montréal, le dimanche 8 novembre 2020, alors que la pandémie de COVID-19 se poursuit au Canada et dans le monde entier. LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes.

Ventes brillantes des éclairages de Noël

Les fabricants d’éclairages de Noël affirment que les affaires sont très bonnes cette année, car les communautés et les familles se précipitent pour ajouter plus de lumière dans leur vie.

Les entreprises qui installent ce type de lumières disent qu’elles ont été très occupées et ont déjà cessé de prendre de nouveaux clients résidentiels.

Dan Leonn, propriétaire de True North Christmas Lights à Calgary, a déclaré au journal de quartier Calgary Eyeopener qu’il avait plus de travail que de personnes pour l’effectuer.

« Nous avons beaucoup de commandes de la part de municipalités. Elles ont toutes augmenté leurs dépenses, donc notre activité commerciale existante s’est vraiment étendue », dit-il.

Quant à la décoration des maisons, M. Leonn indique que le nombre de clients résidentiels a augmenté, ainsi que les demandes de décoration des cours avant et arrière.

(Michelle Therriault)

Malgré les lumières, les Canadiens s’attendent à un Noël un peu triste

Un sondage Ipsos publié cette semaine montre que 78 % des Canadiens disent qu’ils vont réduire leurs dépenses de Noël, un tiers d’entre eux déclarant qu’ils achèteront moins de cadeaux (31 %) ou des cadeaux moins coûteux (33 %).

Les Canadiens gardent cependant espoir en des temps meilleurs. Quelque 80 % d’entre eux pensent que le Noël de l’année prochaine sera meilleur que celui de cette année, mais 40 % pensent qu’ils se sentiront seuls cette année, et un nombre égal dit que ce sera le pire Noël de tous les temps.

De manière générale, les attitudes à l’égard de la saison des fêtes qui approche restent assez stables lorsqu’on demande aux Canadiens ce qui décrit le mieux l’esprit de Noël. La moitié des personnes interrogées a répondu qu’il s’agissait de rassembler les familles et de faire preuve d’amour et de bienveillance, des chiffres qui ont peu changé au cours des cinq dernières années.

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Alors que les responsables sanitaires du pays sont divisés sur la question de la participation des Canadiens aux célébrations de Noël, l’une des plus grandes chaînes de centres commerciaux du pays vient de demander au père Noël de bien vouloir rester chez lui… » (Richard Grundy/CBC)

RCI avec CBC News, La Presse canadienne et RCI

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