Le Canada se classe dans la moyenne mondiale pour le taux de mortalité lié aux différents types de cancers. Le pays obtient un « B » lorsque comparé à d’autres pays du monde. Cependant, les écarts de performance entre les diverses provinces suggèrent qu’il est possible d’améliorer la gestion de la maladie.
Ce sont les conclusions de l’étude Mortalité pour cause de cancer en 2020 : référenciation de la mortalité imputable au cancer au Canada (en anglais seulement), qui examine les performances du Canada et de ses provinces sur un certain nombre d’indicateurs de santé, dont la mortalité due au cancer.
L’étude, menée par le Conference Board du Canada et commandée par Amgen Canada, a comparé les taux de mortalité normalisés selon l’âge (TMNA) du Canada et des provinces à ceux de 16 pays pairs présentant des profils économiques et sociodémographiques similaires.
La note
En comparaison avec les autres pays
Pour les besoins de ce rapport, le Canada a été comparé à 16 pays, soit l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique.
Selon ce rapport, tous cancers confondus, le Canada se situe dans la moyenne, en huitième position, avec 190 décès pour 100 000 habitants.
Sur ce tableau on voit les notes obtenues par pays selon le taux de mortalité due au cancer :
Les variations entre les provinces
Si le Canada obtient un « B », les performances des provinces par rapport aux 16 autres pays varient considérablement.
La Colombie-Britannique est la seule province qui obtient une note de « A » par rapport aux autres pays, suivie de l’Alberta et de l’Ontario, qui obtiennent chacune un « B ».
Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse ont les taux de mortalité les plus élevés, soit 222 et 216 décès pour 100 000 habitants, respectivement.
Comment améliorer sa note?
Selon l’étude, une approche sur plusieurs fronts est essentielle pour améliorer les résultats en oncologie.
En conclusion, selon l'étude du Conference Board, le Canada doit adopter une approche diversifiée pour améliorer les résultats en oncologie.
Tout progrès vers la réduction des taux d'incidence et de mortalité dus à cette maladie est inestimable, conclut la chercheuse.
RCI avec les informations du Conference Board du Canada.
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