Près de deux tiers des Canadiens ont indiqué être favorables à un couvre-feu si cela était nécessaire pour freiner la propagation de la COVID-19, selon un récent sondage.
En tout, 65 % des citoyens interrogés par Léger et l’Association d’études canadiennes ont indiqué être favorables à un couvre-feu nocturne temporaire si leur gouvernement l’imposait.
Toutefois, interrogés sur l’efficacité d’une telle mesure, seuls 39 % des répondants vivants hors du Québec pensent qu’elle aurait un impact significatif.
Le vice-président de Léger, Christian Bourque, a déclaré que les résultats suggèrent que les Canadiens « veulent faire leur part et soutiendront leurs gouvernements » dans les efforts pour réduire la propagation du virus.
Ils indiquent également que les provinces « doivent vendre cette chose (les couvre-feux) si elles veulent la faire fonctionner ».
Au Québec, où un couvre-feu est en place depuis une dizaine de jours et jusqu’au 8 février, 74 % des répondants ont indiqué y être favorable.
C’est chez les personnes de 55 ans et plus que l’on retrouve le plus de satisfaction (91 %), alors que l’on observe le plus grand mécontentement (33 %) chez les jeunes de 18 à 34 ans.
On retrouve les mêmes tendances dans le reste du Canada.
Pour ce qui est de l’efficacité du couvre-feu, les Québécois sont un peu moins nombreux (56 %) à trouver cette mesure véritablement utile dans la lutte contre la COVID-19. Encore une fois, ce sont les jeunes qui restent les plus méfiants (45 %) et les personnes les plus âgées (73 %) qui ont tendance à croire en cette mesure.
Hors de la province francophone, plus de la moitié des personnes de 18 à 34 ans estiment qu’un couvre-feu n’est pas efficace.
Le sondage a été réalisé du 15 au 18 janvier auprès de 1516 Canadiens.
Avec les informations de La Presse canadienne.
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